Retraites, âge de départ, carrières longues

Par leparisien.fr – Sylvie De Macedo et Catherine Gasté – Publié le dimanche 04 juin 2023 à 15:41

RETRAITE – LP/Arnaud Journois –

Les deux premiers décrets publiés ce dimanche précisent notamment le calendrier de cotisation. Une vingtaine d’autres textes doivent sortir.

Ce que contiennent les deux premiers décrets publiés : Les deux premiers décrets d’application de la réforme des retraites, portant sur les mesures les plus emblématiques (l’allongement de l’âge légal, l’accélération de la durée d’assurance…), sont parus ce dimanche au Journal officiel. Décryptage.

Alors que la mise en œuvre de la réforme des retraites est programmée au 1er septembre 2023, deux premiers décrets d’application, dont nous avions déjà dévoilé le contenu début mai, sont parus ce dimanche au Journal officiel. Une publication qui intervient deux jours avant la 14e journée d’action contre la réforme des retraites mardi, à l’appel de l’intersyndicale, alors que 8 juin, l’Assemblée nationale doit également examiner une proposition de loi abrogeant la réforme, à l’initiative du groupe indépendant Liot.

Ces textes déclinent les modalités d’application des articles 10, 11 et 17 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 « relatifs, d’une part, à l’augmentation progressive de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération du rythme de montée en charge de la durée d’assurance requise pour le taux plein, et, d’autre part, aux départs anticipés, notamment s’agissant des carrières longues et au titre du handicap », explique le gouvernement dans un communiqué.

Des décrets publiés en priorité car ils « conditionnent l’âge de départ », précisait mi-mai le ministère du Travail, les caisses de retraite les attendant avec impatience pour mettre à jour les logiciels et informer au mieux les futurs retraités. « Dès le mois de juillet, il y aura des retraites qui seront calculées en fonction des nouvelles règles », avait indiqué le 31 mai le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard. On fait le point.

Âge de départ porté à 64 ans : C’est la mesure la plus emblématique et celle qui a concentré (et concentre encore) la colère des oppositions. L’âge légal minimal de départ à la retraite va passer progressivement de 62 ans à 64 ans, pour tous les salariés du privé et les fonctionnaires, hors catégorie active. L’article 1 du décret détaille le « relèvement de l’âge d’ouverture des droits ».

Il s’agit ainsi d’avancer d’un trimestre par génération à partir du 1er septembre 1963 jusqu’en 1968. Pour les générations nées en 1968 et après, les règles seront les mêmes pour tous : départ à 64 ans. Pour rappel, la durée de cotisation requise pour obtenir une pension à taux plein (sans décote) change aussi : elle passe de 42 ans actuellement (168 trimestres) à 43 ans (172 trimestres), à raison d’un trimestre par an, selon votre génération.

Carrières longues – quatre bornes d’âge… : Pour les carrières longues notamment, le dispositif « prévoit désormais quatre bornes d’âge d’entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), en permettant un départ anticipé à la retraite selon quatre bornes d’ouverture des droits à la retraite (respectivement 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans) », indique le communiqué. Le décret introduit aussi un traitement à part pour ceux ayant commencé juste avant 20 ans.

Sont également précisées les dispositions relatives aux « catégories actives » de la fonction publique (pompiers, policiers, contrôleurs aériens…), qui pourront toujours partir avant 64 ans mais dont l’âge légal de départ sera lui aussi relevé progressivement de deux ans.

… et des dérogations : Le décret prévoit également des dérogations en matière de retraite anticipée pour carrières longues, en maintenant les conditions actuelles à ceux qui y sont éligibles (début d’activité avant 20 ans et 168 trimestres) et qui ne le seraient plus dans le système actuel. Sont concernés, lit-on dans l’article 8 du décret, « les assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963 et qui justifient, avant le 1er septembre 2023, d’une durée d’assurance », équivalente à celle exigée avant l’entrée en vigueur de la réforme, selon la génération.

Lire la source : https://www.leparisien.fr/economie/retraites/retraites-age-de-depart-carrieres-longues-ce-que-contiennent-les-deux-premiers-decrets-publies-04-06-2023-DY4X7UMS7NAS3FWG5RJ2QDLG4Y.php

Retraites : Évolutions pas de révolutions

Par tuxboard.com – B. L. – Publié le lundi 29 mai 2023 à 11:36

Couple de retraités

Augmentation des retraites : La bonne nouvelle est tombée pour toutes les pensions de retraite ! L’augmentation des retraites est une bonne nouvelle. Elle concerne les fonctionnaires et les complémentaires. Voici les montants.

La réforme des retraites ne fait pas que des heureux : En effet, si le projet de loi a été voté à l’Assemblée, certains Français émettent des réserves, malgré l’augmentation des montants.

La réforme des retraites soulève des interrogations : Les Français n’y croient pas. En France, la réforme des retraites a eu l’effet inverse à celui escompté d’après un récent sondage émis par BFMTV.

En effet, hors crise sanitaire, les Français n’ont jamais autant épargné. 73% le font tous les mois, selon le sondage Odoxa-Groupama.

Et ce n’est pas tout, puisque la Banque de France vient de faire le même constat. Les ménages ont épargné près de 159 milliards d’euros en 2022 (161 milliards en 2021), ce qui reste très supérieur à la moyenne des années pré-Covid.

Et si les Français épargnent, c’est avant tout parce qu’ils ont peur de l’avenir (52%), mais aussi pour « mettre de l’argent de côté pour leur retraite (38%) », selon le baromètre Odoxa-Groupama.

D’après cette étude, il est estimé que 38% d’entre eux disent même vouloir épargner encore davantage à l’avenir. De plus, 57% des futurs retraités se prémunissent contre les coups durs et à 38% pour préparer leur retraite.

Les Français ont également indiqué que les événements qui les incitent à la prudence et les encouragent à se constituer une épargne concerne la promulgation de la réforme. Et le passage de l’âge légal de départ à 64 ans.

Une réforme qui ne fait pas que des heureux : Pour 73% des Français, ils pensent que le système actuel ne leur permettra pas « de bénéficier d’une retraite correcte ». « La réforme, pourtant présentée comme permettant de garantir le système, tout en maintenant un niveau de retraite correct, n’a pas contribué à améliorer leurs perceptions, bien au contraire », fait savoir le président d’Odoxa.

Les Français se réfugient donc de plus en plus vers le PER. Ce dernier rencontre donc un réel succès. Fin 2022, les PER comptabilisent 3,8 millions d’assurés pour 48,4 milliards d’euros d’épargne investie (encours).

Depuis le 1er novembre 2022, les retraites complémentaires Agirc-Arrco sont à la hausse. En effet, il y a eu une régularisation au mois de mars 2023 pour donner suite à l’actualisation des taux de CSG.

Ainsi, la valeur de service du point de l’Agirc-Arrco est de 1,34980 euros par rapport à 1,28410 euros auparavant. Ce qui fait une enveloppe de 4,5 milliards d’euros sur un an destiné à ce dispositif.

La pension de base est également à la hausse de 0,8 % pour pallier l’inflation qui frappe la France. Cette revalorisation entre dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Les montants de la retraite ont augmenté : Grâce à ces réformes, les personnes qui ne travaillent plus peuvent toucher de 12 euros de plus chaque mois. Avec une pension de base de 1.500 euros nets. Sachez que la réforme prévoit aussi une augmentation des petites retraites de 85 % du SMIC.

Pour les seniors qui touchent une retraite de base de 2.000 euros, un bonus de 16 euros mensuels se voit donc accordé. C’est aussi le cas pour les retraites des fonctionnaires.

Ces dernières ont été revalorisées de 5,7 % en janvier 2023. Le gouvernement se base sur le minimum contributif au Mico et c’est ce dernier qui a fait l’objet d’une revalorisation.

Alors qu’il était de 474 euros, il pourrait passer à 847 euros à la suite de la promulgation de la réforme. Dans ce sens, 10.000 à 20.000 personnes vont pouvoir toucher le montant de retraite de 1.200 euros brut. Si cette mesure entre en application.

Lire la source : https://www.tuxboard.com/booba-ridiculise-cyril-hanouna-apres-lamende-de-300-000-euros-a-c8-pour-des-insultes-contre-anne-hidalgo-01062023/

France, Macron : Très attendu à Nîmes

Venue d’Emmanuel Macron près de Nîmes : l’intersyndicale promet un rassemblement « bruyant » !

Par le Midilibre.fr – Publié le mercredi 31 mai 2023 à 18:15.

MANIFESTATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES / MANIF / MANIFESTANTS / SYNDICATS / CGT / FO / SNU / REFORME / RETRAITE

Une mobilisation annoncée pour la venue d’Emmanuel Macron ce vendredi 2 juin près de Nîmes.

Le Président de la République Emmanuel Macron se rendra à la Sécurité civile ce vendredi 2 juin 2023 à Saint-Gilles. L’intersyndicale, sur fond d’opposition à la réforme des retraites, l’attend de pied ferme.

La venue du Président de la République Emmanuel Macron vendredi 2 juin 2023, à la mi-journée, à la base de Sécurité civile de Saint-Gilles, dans le Gard, a entraîné l’organisation rapide d’une mobilisation à l’appel de l’intersyndicale.

Les unions départementales de la CGT, de FO, de la CFDT, UNSA, FSU, CFTC, CFE-CGC, Solidaires appellent la population « à venir nombreux à l’accueillir dans un rassemblement bruyant vendredi, de 10 h à 14 h, au rond-point de Lidl à Garons ».

Si on se fie aux dernières visites présidentielles sur fond d’opposition, depuis le début de l’année, à la réforme des retraites, notamment au départ à 64 ans, le dispositif de sécurité sera probablement important pour empêcher toute intrusion sur le site aéroportuaire, cadre de la venue du chef de l’État.

Interrogée ce mercredi 31 mai 2023, une enseignante nîmoise syndiquée a prévenu : « Les casseroles sont déjà préparées ! ».  Ce n’est pas vraiment une surprise avant une nouvelle mobilisation nationale mardi 6 juin 2023.

Lire la source : https://www.midilibre.fr/2023/05/31/venue-demmanuel-macron-pres-de-nimes-lintersyndicale-promet-un-rassemblement-bruyant-11232420.php

Europe : Record espérance de vie ?

Par ilestencoretemps.fr – Laura D’Angelo – Publié hier lundi 15 mai 2023 à 23:15

D’après cette étude, voici le pays d’Europe qui détient le record de l’espérance de vie !- © Shutterstock

D’après cette étude, voici le pays d’Europe qui détient pour l’heure le record de l’espérance de vie ! Les chiffres impressionnent ! : D’après cette étude, voici le pays d’Europe qui détient le record de l’espérance de vie !

Au fil des décennies, l’espérance de vie dans l’ensemble de l’Union européenne a connu une progression constante. Cependant, les chiffres les plus récents, issus des données d’Eurostat, relayées par Euronews, montrent une légère baisse par rapport à 2020 et 2019. En 2021, l’espérance de vie moyenne à la naissance dans l’UE s’établissait à seulement 80,1 ans, contre 81,3 ans en 2019 et 80,4 ans en 2020.

La tendance générale de la longévité est à la hausse depuis les années 2000 et ce, malgré cette légère baisse. Selon les statistiques officielles, l’espérance de vie a en effet augmenté de plus de deux ans par décennie depuis les années 1960.

Dans l’Union européenne, les femmes ont généralement une espérance de vie supérieure à celle des hommes, atteignant en moyenne 82,9 ans en 2021, contre 77,2 ans pour les hommes. Cependant, il existe des disparités de longévité entre les pays et même au sein de certaines régions, où « certaines populations vivent plus longtemps que d’autres ».

Le pays européen à la plus longue espérance de vie regroupe l’Espagne en tête avec une moyenne de 83,3 ans, suivie de près par la Suède (83,1 ans), le Luxembourg et l’Italie (82,7 ans chacun). Il y a aussi la Malte (82,5 ans), la France (82,4 ans) ainsi que l’Irlande (82,4 ans).

« La Suède vit le plus grand nombre d’années en bonne santé dans l’ensemble de l’UE » : Les pays affichant les espérances de vie les plus basses sont la Bulgarie (71,4 ans), la Roumanie (72,8 ans) et la Lettonie (73,1 ans).

En revanche, la Bulgarie a connu une diminution de 0,2 an de son espérance de vie à la naissance depuis 2000, attribuée à des problèmes de système de santé et de taux de mortalité par accident vasculaire cérébral.

En ce qui concerne l’espérance de vie à 65 ans, la France et l’Espagne affichent les chiffres les plus élevés (21,4 ans), tandis que la Bulgarie a le chiffre le plus bas (13,6 ans).

La Suède se démarque en termes d’années de vie en bonne santé, suivie de près par l’Italie et Malte. Cependant, le Danemark est en retard en matière d’années de vie en bonne santé, tandis que la Lettonie présente les chiffres les plus bas.

Lire la source : https://ilestencoretemps.fr/dapres-cette-etude-voici-le-pays-deurope-qui-detient-le-record-de-lesperance-de-vie/

Travailler jusqu’à terme, fin de vie ?

Je suis à la retraite depuis 2009, Loi Fillon de 2003, ayant travaillé un peu plus de 174 trimestres validés et payés (un peu plus de 43.5 ans).

Retraites – Augmentations : oui/non, pile/face ?

Réforme des retraites : Découvrez à quel moment votre pension va être augmentée.

Par ilestencoretemps.fr – Par Marion Bertrand – Publié le samedi 13 mai 2023 à 13:30

Réforme des retraites : Découvrez à quel moment votre pension va être augmentée ! – © Shutterstock

Une hausse maximum de 100 euros : Parmi l’une des mesures clés du projet de réforme des retraites figure la revalorisation de la pension de base pour les retraités avec un maximum de 100 euros pour les plus modestes, qu’ils soient nouveaux ou déjà bénéficiaires du minimum contributif (Mico).

Pour pouvoir prétendre au montant maximum, il faut obligatoirement avoir eu une carrière complète à temps plein rémunérée au Smic. Cela veut dire que le niveau de la hausse ne sera pas identique pour tous.

Comme révélé par l’Institut des politiques publiques, la génération née en 1950 ne pourra profiter que de 39 euros par mois d’augmentation moyenne.

Réforme des retraites, découvrez à quel moment votre pension va être augmentée. Si les nouveaux retraités pourront en bénéficier. Dès la pension versée ce mois de septembre, dont le virement n’aura lieu que le 9 octobre 2023, les modalités se feront autrement pour les retraités actuels. Pour ces derniers, “cette revalorisation va se faire en deux temps”, explique le cabinet du ministre du Travail, Olivier Dussopt.

Cette revalorisation de pension concerne que quelque 1,8 million de retraités. Parmi eux, plus d’un million devraient bénéficier d’une augmentation dès le mois de septembre.

Pour les autres, il faudra attendre un peu plus longtemps avant que la hausse ne soit appliquée à leur pension :

– “Il s’agit des personnes dont la carrière est plus difficile à reconstituer notamment car certains documents, avance le ministère, n’existent qu’en version papier”.

– “Ce sera dans les mois qui suivent la mise en place de la réforme”, fait savoir le cabinet sans toutefois préciser de date. Le gouvernement s’engage par ailleurs, à rendre cette mesure rétroactive.

– “Nous prenons bien en compte qu’il n’y ait pas de perte de ressources. C’est l’objectif du gouvernement”, assure encore l’entourage d’Olivier Dussopt.

Lire la source : https://ilestencoretemps.fr/reforme-des-retraites-decouvrez-a-quel-moment-votre-pension-va-etre-augmentee/

Dés à jouer, tentons un coup de dés !

Retraites : Macron n’est plus écouté.

Retraites : Macron plus écouté, ni entendu. Près de 65% des Français soutiennent les manifestations du 1er mai 2023.

Par LADEPECHE.FR – Robin Serradeil – Publié le vendredi 28 avril 2023 à 21:39
France’s President Emmanuel Macron attends a meeting with health professionals during his visit at the Multidisciplinary University Health Center (MSPU) in Vendome, on April 25, 2023, as part of a trip dedicated to access to care, attractiveness of the health professions, and lack of medical offers in some regions. (Photo by GONZALO FUENTES / POOL / AFP)

65% des Français soutiennent la mobilisation du 1er mai prochain – AFP – GONZALO FUENTES

Selon un récent sondage, une large majorité de Français soutiennent les manifestations de ce 1er mai 2023 et souhaiteraient par ailleurs que le mouvement de contestation contre la réforme des retraites se poursuive sur la durée.

À l’heure où le président de la République a fait le choix du terrain, l’opinion n’est décidément plus du côté d’Emmanuel Macron. À quelques jours seulement d’un 1er mai 2023, bercé par les « casserolades », qui risque de faire du bruit, le chef de l’État se retrouve en difficulté.

C’est en tout cas ce que démontre un sondage d’Odoxa-Backbone Consulting, réalisé pour Le Figaro : ces travaux expliquent ainsi que « 65% des Français soutiennent (toujours) la mobilisation du 1er mai prochain, soit un soutien constant à la mobilisation depuis 4 mois… avec une hausse de 3 points de l’intention de participer aux manifestations ». Ils sont par ailleurs 60% à souhaiter que la mobilisation se poursuive au-delà du 1er mai 2023.

Au moins sept Français sur 10 « comprennent » les « casserolades » (l’utilisation de casseroles pour faire un maximum de bruit lors des déplacements des membres de l’exécutif) : « Sur les réseaux sociaux, analysés par Véronique Reille-Soult de Backbone Consulting, les casserolades sont populaires auprès des internautes qui y voient un moyen non-violent et bon enfant de faire entendre la contestation sociale que tente d’ignorer le gouvernement », indique le sondage.

Un président écouté que par « ses supporters » : En pratique, Emmanuel Macron multiplie les déplacements sur le terrain mais peine à se faire entendre. Dans ce sondage, 65% des Français affirment ainsi qu’ils n’écoutent même plus Emmanuel Macron. « En fait, Emmanuel Macron n’est plus écouté que par ses propres supporters (84% des sympathisants Renaissance l’écoutent… mais tout de même, 16% ne l’écoutent plus) et par un sympathisant LR sur deux (51% vs 49%) », précise le document.

France’s President Emmanuel Macron attends a meeting with health professionals during his visit at the Multidisciplinary University Health Center (MSPU) in Vendome, on April 25, 2023, as part of a trip dedicated to access to care, attractiveness of the health professions, and lack of medical offers in some regions. (Photo by GONZALO FUENTES / POOL / AFP)

À la crise de la communication s’ajoute une crise de confiance : 76% des Français « ne croient pas les dernières promesses de l’exécutif », estimant qu’elles « ne sont pas faites au bon moment (72%) et qu’elles ne sont qu’un moyen d’essayer d’acheter la ‘paix sociale’ (70%) ».

Lire la source : https://www.ladepeche.fr/2023/04/28/retraites-des-retraites-emmanuel-macron-plus-ecoute-pres-de-65-des-francais-soutiennent-les-manifestations-du-1er-mai-11164586.php#

France – Retraite – AGIRC ARRCO : Attention !

Retraite Agirc-Arrco : vous pourriez avoir une mauvaise surprise si vous ne faites pas ceci.

Par Orange avec 6Medias – Publié le dimanche 16 avril 2023 à 15h40

Si vous êtes affiliés à la complémentaire Agirc-Arrco, vous recevrez dans les prochains jours un courrier pour transmettre votre avis d’imposition 2022 sur les revenus 2021. Veillez à bien l’envoyer pour ne pas avoir de mauvaise surprise, indique Money Vox. 

Pour actualiser le dossier de certains retraités affiliés à la complémentaire Agirc-Arrco cette année, il faudra envoyer l’avis d’impôt 2022 sur les revenus 2021, annonce le site spécialisé Money Vox.

Les personnes concernées recevront un courrier de l’organisme chargé de la retraite complémentaire des ex salariés entre le 5 et le 24 avril 2023.

« Selon votre situation fiscale, le taux de la CSG prélevé en 2023 sur votre retraite complémentaire Agirc-Arrco peut évoluer. Nos systèmes d’information sont automatiquement mis à jour en fonction des informations transmises par votre caisse d’assurance vieillesse. Toutefois, dans certains cas spécifiques, des dossiers ne peuvent pas être actualisés », explique l’Agirc-Arrco. 

Augmentation ou baisse des prélèvements sociaux : Pour être en règle, il faudra envoyer son avis d’imposition par voie postale à l’adresse indiquée dans le courrier ou le déposer sur le site internet campagne2023.ai.agirc-arrco.fr/. Les identifiants pour se connecter seront communiqués dans le courrier. 

Comme le complément Agirc-Arrco est soumis aux prélèvements sociaux obligatoires, un changement de situation fiscale peut entraîner une augmentation ou une baisse des prélèvements sociaux sur la retraite complémentaire. Il faudra alors rapidement répondre à ce courrier afin de ne pas avoir de mauvaises surprises lors des prochains prélèvements.  Comme le rappelle le site MoneyVox, cette année, ce sont près de 900 000 retraités qui sont concernés par une hausse de la CSG pour 2023, sur les 13,3 millions de personnes qui reçoivent ce complément de retraite.

Lire la Source : https://actu.orange.fr/france/retraite-agirc-arrco-vous-pourriez-avoir-une-mauvaise-surprise-si-vous-ne-faites-pas-ceci-magic-CNT0000022D1wJ.html

Réforme des retraites : Nouvelle étape décidée !

Envahissement d’Euronext : les opposants à la réforme des retraites décidés à franchir « une nouvelle étape » de la mobilisation.

Par France Télévisions – Franceinfo – Article rédigé par Mathilde Goupil – Publié le  jeudi 20 avril 2023 à 17:25

Des opposants à la réforme des retraites manifestent à La Défense, près de Paris, le 20 avril 2023 – (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)

Ils ont fait grève et défilé dans les rues pour s’opposer au projet loi. Face à ce qu’ils considèrent comme un entêtement illégitime de l’exécutif, ces manifestants ont désormais décidé d’envahir, pacifiquement, le siège de grandes entreprises.

« On y va ! » Surgissant du tunnel où elles s’étaient abritées, quelque 300 personnes s’élancent vers le siège d’Euronext, qui détient notamment la Bourse de Paris, dans le quartier d’affaires de La Défense (Hauts-de-Seine), jeudi 20 avril. Après s’être introduits dans le hall, munis de fumigènes rouges, les manifestants entonnent pendant plusieurs minutes le chant « On est là, même si Macron ne veut pas, nous, on est là ! », popularisé par les « gilets jaunes » et devenu l’un des emblèmes sonores de l’opposition à la réforme des retraites.

Certains d’entre eux montent ensuite dans les étages, où ils défilent en chantant, tandis que d’autres, restés dehors, collent en lettres vertes sur la façade du bâtiment leur message : « Le CAC40 à la caisse pour payer nos retraites. » L’action ne dure au total qu’une quinzaine de minutes, avant que les manifestants ne quittent les lieux, sans casse.

« C’est une action symbolique pour montrer que l’argent pour financer les retraites existe, et qu’il faut aller le chercher », détaille Emmanuel Marchand. Ce délégué Sud-Rail regrette que « certains secteurs comme les routiers ou l’Education nationale n’aient pas suivi le durcissement du mouvement  » avant l’adoption de la réforme. En dépit de la promulgation du texte, il veut « se faire entendre médiatiquement pour que les Français comprennent qu’il faut se bouger ».

Cette « nouvelle étape » du mouvement tient en quelques mots : « Pourrir la vie du gouvernement ». « On manifeste, on vote, on signe des pétitions, mais ça n’est pas suffisant… On voit bien que la désobéissance civile a plus d’impact, même si on ne fait pas ce type d’actions de gaieté de cœur, justifie Cyril, 23 ans, militant du mouvement écologiste Dernière Rénovation. Ce sont les gouvernants qui dictent le niveau d’engagement des gouvernés. » « On ne peut pas tout attendre des grandes journées de mobilisation de l’intersyndicale, même si elles sont nécessaires », renchérit Marion, vendeuse à la Fnac.

« Le CPE avait été promulgué sans être appliqué », rappelle-t-elle aussi. Pour que la réforme des retraites connaisse le même destin, « il n’y aura pas d’apaisement pendant 100 jours, ni même 500 », assure la trentenaire, en référence à la période mentionnée par Emmanuel Macron dans son allocution du 17 avril. « Il faut qu’on soit tous dans la rue, il faut les ‘bordéliser’ : des concerts de casseroles aux cassages de banques », lance aussi Sana, apprentie libraire.

Un président jugé « hautain et méprisant » : Alors que le mouvement dure, la liste des demandes s’allonge. Beaucoup ici ont des revendications sectorielles, liées à leurs conditions de travail. « On décharge des cartons de livres, on pousse des chariots toute la journée, c’est physique… Même un mois de travail en plus avant la retraite, c’est trop », avance Laurence*, magasinière à la Bibliothèque nationale de France. Outre l’abandon de la réforme, elle réclame « l’égalité de salaire entre hommes et femmes », « la titularisation des personnels précaires » dans le monde de la culture, et « l’embauche massive » dans les services publics.

La lutte des opposants concerne désormais plus largement la question économique et sociale. « On veut que les salaires soient indexés sur l’inflation », martèle William, 39 ans, professeur des écoles. « Comment répartir les richesses, surtout en période d’inflation ? Comment financer notre modèle social ? », s’interroge Emmanuel Marchand. « On manifeste contre une vision du monde productiviste et destructrice de la nature », confirme Cyril, le militant écologiste.

Parmi les manifestants, certains assurent aussi être venus pour défendre leur « dignité ». « Ce n’est plus seulement la réforme le problème, il faudrait que Macron dégage », juge Brian, conducteur du RER D de 36 ans, qui trouve le président « hautain et méprisant« . D’autres, qui partagent le sentiment d’avoir été « méprisés », estiment néanmoins que le départ du chef de l’Etat n’y changerait rien. « Emmanuel Macron représente l’élite des financiers, mais s’il n’était plus là, quelqu’un d’autre le remplacerait », estime Yasmina, chercheuse chez EDF.

Nombreux considèrent que la « répression » des cortèges a révélé une « ambiance inquiétante ». « L’expression populaire n’a plus de place, et c’est un danger pour la démocratie », analyse Yasmina. Après plus de trois mois de lutte, plusieurs manifestants confient être « fatigués », ou concèdent que le coût financier est important, en dépit des chèques des caisses de grève attendus ces prochaines semaines. Pour autant, tous assurent qu’ils continueront de se mobiliser : « Si on ne se bat pas maintenant, il sera trop tard », lâche William.

* Le prénom a été modifié à la demande de la personne interrogée.

Lire la source : https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reportage-envahissement-d-euronext-les-opposants-a-la-reforme-des-retraites-decides-a-franchir-une-nouvelle-etape-de-la-mobilisation_5782076.html

LinkedIn : Offres d’emplois

Je suis désolé, mais, dans ma 75ème année, je suis à la retraite depuis 2009, soit, depuis 14 années. Je ne souhaite pas travailler pour un patron, quel que soit l’entreprise : dirigée par une femme ou un homme, ou un robot. Ayant travaillé, validé, cotisé 174 trimestres et demi, alors que la loi travail de 2003 me demandait 160 trimestres.

De toutes les façons je serais trop difficile à satisfaire.