Plan de lutte contre la fraude sociale : Torpillage en règle !

Par liberation.fr – Lilian Lemaire – Publié le mercredi 31 mai 2023 à 12:20

Sortir de la pauvreté : comment redonner le pouvoir de vivre ? Avec Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France ; Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, Lucas Chancel, économiste, Claire Hédon, défenseuse des droits. Rencontre animée par Anne-Sophie Lechevallier, journaliste au service «France», Libération.

Université Libé : Le plan de lutte contre la fraude sociale et le RSA sous conditions torpillés par la défenseuse des droits, Claire Hédon. Rejointe par Cécile Duflot, la défenseuse des droits n’a pas mâché ses mots contre le plan présenté par le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, deux jours plus tôt.

Ce 31 mai, Libération et Paris-I-Panthéon-Sorbonne lancent «l’Université Libé» : Une journée pour faire débattre les différents courants progressistes sur des sujets politiques structurants. Ce débat réunissait Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, Cécile Duflot, ancienne ministre, directrice générale d’Oxfam France, Lucas Chancel, économiste et Claire Hédon, défenseuse des droits.

Le thème – «Sortir de la pauvreté, comment redonner le pouvoir de vivre» : Promettait pas mal d’échos avec l’actualité sociale et la politique gouvernementale et ça n’a pas manqué. «Je suis particulièrement inquiète» des projets de lutte contre la fraude sociale défendus par le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, en début de semaine, s’est alarmée mercredi 31 mai 2023 la défenseuse des droits, Claire Hédon : «Lutter contre la fraude sociale, c’est important mais il y a des erreurs et donc cette lutte contre la fraude peut éloigner des droits» et aides sociales. A ses côtés dans l’amphi Descartes de la Sorbonne, la directrice générale d’Oxfam, Cécile Duflot, opine du chef. Pour l’ancienne ministre, le non-recours aux aides sociales est même «budgétisé». «On joue sur l’épuisement des bénéficiaires, on pourrait faire tout à fait autrement», dénonce-t-elle. Xavier Bertrand regarde le plafond en se pinçant les lèvres.

Économiste spécialiste des inégalités : Lucas Chancel dénonce de son côté une «très longue histoire de la culpabilisation des pauvres», et des discours actuels dont le but est «de réduire les ressources allouées aux aides». Le projet du gouvernement de conditionner le RSA à des heures d’activité en a pris pour son grade aussi. «Ce discours c’est le moyen de se donner une bonne conscience dégueulasse de la part de ceux qui ne veulent pas partager», a fustigé Cécile Duflot. «On est sortis de l’esclavage non ? a feint d’interroger Claire Hédon. Donc si [les bénéficiaires du RSA] sont obligées de travailler, c’est un non catégorique.» «Je suis de la droite sociale mais pas encore membre de la Nupes», glisse alors Xavier Bertrand pour expliquer qu’il est donc «intimement convaincu que la première des choses c’est le travail».

Lire la source : https://www.liberation.fr/forums/le-plan-de-lutte-contre-la-fraude-sociale-et-le-rsa-sous-conditions-torpilles-par-la-defenseure-des-droits-claire-hedon-20230531_NRIFH6M6TRBOZKJFO66TOAXRBM/

France : 1, 2, tu l’auras. Ciel !

Par lepoint.fr – Mathilde Siraud – Publié le mercredi 31 mai 2023 à 20:56

L’Exécutif…

On a un président en roue libre : Macron et Borne à couteaux tirés.

RÉCIT : L’attitude du président vis-à-vis de sa première ministre désarçonne jusque dans son propre camp.

On avait compris que le président de la République profitait régulièrement du huis clos du Conseil des ministres à l’Élysée pour faire passer des messages.

Pas plus tard que la semaine dernière, le 24 mai 2023, s’appuyant sur l’actualité dramatique récente, Emmanuel Macron a pointé du doigt un « processus de dé civilisation » qui aurait cours, selon lui, dans le pays.

Des propos qui avaient évidemment pour but d’être rendu publics, et de susciter le débat.

« Le Conseil des ministres est devenu un organe totalement transparent ! Tout est fait pour que ce soit répété, dans l’heure ou dans la minute », fait observer un familier de cette instance.

Ce mardi 30 mai 2023, le chef de l’État s’est une nouvelle fois montré particulièrement volubile. Comme l’ont relaté Le Figaro et Le Parisien, le président…

Lire la source : https://www.lepoint.fr/politique/on-a-un-president-en-roue-libre-macron-et-borne-a-couteaux-tires-31-05-2023-2522532_20.php

Élisabeth Borne sur la sellette ?

Par Gala.fr – Olivia Micenmacher – Publié ce lundi 29 mai 2023 à 07:02

Élisabeth Borne sur la sellette? Cet homme politique très actif dans lombre : Élisabeth Borne n’est forcément pas entièrement sereine en cette fin de printemps 2023. La Première ministre a senti le vent tourner après la réforme des retraites, et certains s’activent en coulisses afin de ne pas rester trop loin en cas de changement à Matignon, comme le révèle Le Parisien ce 28 mai 2023.

Il attend dans l’ombre : Il a été président de l’Assemblée nationale mais sa défaite aux législatives l’a forcé à se retirer de la scène politique. Comme le raconte le quotidien Le Parisien ce 28 mai 2023, celui qui a été l’un des premiers à soutenir Emmanuel Macron alors qu’il était inconnu des Français, pourrait avoir sa carte à jouer si une éventuelle place se libérait à Matignon, celle d’Elisabeth Borne. Ce favori n’est autre que Richard Ferrand.

L’homme rôde toujours près du président de la République : comme le décrit le quotidien, même s’il possède une entreprise et travaille entre Paris et la Bretagne, Richard Ferrand reste proche d’Emmanuel Macron dont il est un « influent interlocuteur », suivant avec intérêt la vie politique et les stratégies des uns et des autres. Remplacer Elisabeth Borne à Matignon serait une curieuse récompense pour un perdant aux législatives mais rien ne semble être écarté par le chef de l’État.

Élisabeth Borne critiquée par ses collaborateurs : Élisabeth Borne traîne la réputation d’une « Dame de fer » accro au travail et ultra-exigeante avec ses collaborateurs. Quitte à humilier et à faire trembler les murs, comme certains récits ne manquent pas de le rappeler depuis sa nomination à Matignon. Une réputation injustifiée ? Pas à en croire Challenges, qui publie de nouveaux témoignages dans une enquête consacrée à la locataire de Matignon. « C’est une terreur. Elle peut être d’une extrême brutalité », confirme par exemple un pilier de la majorité présidentielle.

L’hebdomadaire raconte également une scène qui en dit long : « Où est votre note ? », aurait-elle demandé à un conseiller, devant un poids lourd Macroniste, alors qu’elle est ministre des Transports. « Mais vous l’avez Madame la ministre », répond le technocrate, mouché illico : « Ce n’est pas une note, c’est de la m**** ». « Craignant ces humiliations, certains iraient vomir dans les toilettes avant de l’affronter », écrit Challenges.

Lire la source : https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/elisabeth-borne-sur-la-sellette-cet-homme-politique-tres-actif-dans-lombre_521574

G7 – Les impairs de Macron font tâches !

Par Libération – Karyn Nishimura, envoyée spéciale à Hirsoshima – Publié le samedi 20 mai 2023 à 15h13

JAPAN-G7-SUMMIT

Samedi 20 mai 2023 au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsukushima. De gauche à droite : Charles Michel, Giorgia Meloni, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Fumio Kishida, Joe Biden, Olaf Scholz, Rishi Sunak et Ursula von der Leyen – (Stefan Rousseau/AFP) –

G7 – les impairs de Macron qui font tache au Japon : Présent à Hiroshima pour le sommet du G7, le président français a visiblement été mal conseillé sur les us et coutumes de l’archipel. Et le voici multipliant les gaffes sans même s’en rendre compte.

C’est en se trompant qu’on apprend : Telle est la devise par laquelle se rassure, après chaque impair commis, tout étranger qui vit au Japon. Le président français Emmanuel Macron, de passage à Hiroshima pour le sommet des pays du G7, le saura pour la prochaine fois. Il y a en terre nippone des gestes et attitudes qui chagrinent, même si les Japonais, tout en le remarquant, ne lui en tiendront nullement rigueur.

Le chef de l’État français adore la panoplie costume noir, chemise blanche et cravate noire (élégante au demeurant) et la porte souvent. Las, au Japon c’est une tenue que l’on revêt pour des funérailles et pas en d’autres occasions. «En France il est possible de s’habiller ainsi hors obsèques ?» s’étonne une journaliste d’un grand quotidien japonais. «Est-ce qu’il a voulu montrer ainsi la compassion pour les victimes de la bombe atomique ?» s’interroge-t-elle à haute voix. Pas impossible. Mais il faut rappeler que le Président avait commis la même erreur en juin 2019 lors d’un événement économique «Tech for good» à Tokyo. Dommage que personne de son entourage ne le lui ait rappelé pour éviter la récidive.

Éclats de rire : Par ses attitudes, notre Président tend aussi malgré lui à se distinguer : main gauche ostensiblement rentrée dans la poche sur plusieurs photos de groupe, il est aussi le seul qui n’a pas entendu les photographes demander un signe de la main droite pour les vidéos prises samedi au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsuku-shima. Sur une autre image, il pose la main dans le dos du Premier ministre japonais lorsque tous les dirigeants sont debout, droits face aux gerbes de fleurs déposées quelques instants plus tôt devant le cénotaphe des victimes de la bombe atomique. Cela part d’un bon sentiment, bien sûr, mais le côté tactile répétitif du Président peut aussi gêner un tantinet les Japonais qui sont plutôt rétifs au contact physique, encore plus depuis le Covid. Heureusement, l’interprète de la visite du sanctuaire a juste été un peu surprise quand il lui a serré la main (ce qu’ont évité les autres chefs d’Etat) et, face au même geste, les enfants qui ont accueilli le Président et ses homologues sur l’île Itsuku-shima ont carrément ri aux éclats.

Lors de l’ouverture de la première session de discussions, les Sept et les deux représentants de l’Union européenne sont assis autour d’une table ronde, où photographes et vidéastes sont acceptés pour filmer et immortaliser les premières minutes. Un sac noir est fâcheusement posé par terre contre la chaise du président Macron. Manifestement son sac. Personne n’ose l’enlever. Au Japon, on pose rarement ses affaires au sol. Les organisateurs n’avaient pas prévu qu’un président aurait un tel bagage, sinon ils auraient préparé, comme partout au Japon (dans les cafés, les restaurants, les cabinets médicaux), une bannette spéciale pour y recueillir les effets personnels de l’invité. Le protocole veut aussi que le président Macron soit toujours immédiatement à la droite du Premier ministre japonais, donc souvent dans le champ des caméras nippones. Et parfois, une grimace involontaire, une pose étrange, un regard insistant du président français sur son voisin sont un rien perturbants.

Savoir «lire l’air» : Pour clore cette série de gaffes, dans le livre d’honneur signé par les dirigeants du G7 au musée d’Hiroshima pour la paix, le président Macron a écrit «avec émotion et compassion, il nous appartient de contribuer au devoir de mémoire des victimes d’Hiroshima et d’agir en faveur de la paix, seul combat qui mérite d’être mené». Or, contrairement aux Premiers ministres canadien et britannique, il n’a mentionné que les victimes d’Hiroshima, sans citer celles de Nagasaki, trois jours plus tard. Dans l’archipel, c’est mal vu. Les deux forment un ensemble de victimes qu’il ne faut pas séparer.

Au Japon, pour s’intégrer, il faut savoir «lire l’air» et juger que faire et dire, une aptitude qui se développe au fil du temps, et en suivant les conseils.

Lire la source : https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/g7-les-gaffes-de-macron-qui-font-tache-au-japon-20230520_7JPC57HHHZBAVACB4DG64BO5MA/

Zelensky utilise des avions officiels français ?

Pourquoi Volodymyr Zelensky a utilisé un avion officiel français pour se rendre au G7, et pas seulement.

Ce n’est pas la première fois que le président ukrainien utilise un avion de la République. Il est question d’amitié et, surtout, de sécurité.

Par huffingtonpost.fr – Romain Herreros – Publié le vendredi 20 mai 2023 à 12:21 – Mis à jour à 12:27

Ukraine’s President Volodymyr Zelensky disembarks upon his arrival at Hiroshima Airport at Mihara, Hiroshima prefecture, on the second day of the G7 Summit Leaders’ Meeting on May 20, 2023. (Photo by Yuichi YAMAZAKI / AFP)

POLITIQUE – À première vue, l’image peut interpeller : À son arrivée au sommet du G7 ce samedi 20 mai 2023, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est descendu sur le tarmac de l’aéroport Hiroshima, au Japon d’un avion estampillé République française et décoré de nos couleurs nationales. Même chose la veille, où le chef d’État ukrainien avait utilisé le même avion pour se rendre au sommet de la Ligue arabe à Djeddah, en Arabie saoudite.

Images similaires : vêtu de kaki, c’est donc depuis un avion tricolore que l’intéressé est descendu sur le tarmac. Ce dont plusieurs élus Renaissance se sont félicités, à l’image du député de Paris Benjamin Haddad ou de son collègue des Français établis hors de France Pieyre-Alexandre Anglade.

Un compte Twitter spécialisé dans la veille de l’aviation officielle de la République française a d’ailleurs suivi le déplacement de l’avion utilisé par le président ukrainien, livrant au passage quelques informations supplémentaires. Volodymyr Zelensky a ainsi volé dans un Airbus A330-243 appartenant au Commandement du transport aérien militaire (COTAM), géré par l’Armée de l’Air et comparable (du moins dans son format) à l’appareil dans lequel Emmanuel Macron effectue ses déplacements internationaux.

Une escale en Pologne : Parti de Villacoublay en France, l’avion a fait escale en Pologne, d’où a commencé le voyage du président ukrainien. Auprès d’Europe 1, une source élyséenne confirme que la France a bien mis cet avion à disposition du chef d’État ukrainien. La raison ? « Une preuve de confiance entre la France et l’Ukraine », soit l’affirmation du soutien diplomatique sans faille apporté par Paris à Kiev. La radio affirme que c’est dans le cadre de la visite de Volodymyr Zelensky la semaine dernière à Paris que cette initiative a été décidée.

Au-delà de cette volonté de matérialiser le soutien à Kiev, la prise en charge de Volodymyr Zelensky n’est pas dénuée de considérations purement sécuritaires. Appartenant à l’armée de l’air française, l’avion offre une immunité à son passager, dans la mesure où l’on voit mal une puissance étrangère abattre l’aéronef officiel d’une nation dotée de l’arme nucléaire, qui plus est membre de l’Otan. Un casus belli qui ferait basculer le conflit ukrainien dans des dimensions autrement plus graves.

À noter que ce n’est pas la première fois que le président ukrainien voyage sous protection française. Dimanche 14 mai, Volodymyr Zelensky avait volé depuis l’Allemagne dans le Falcon 7X habituellement réservé aux déplacements du président de la République. Ce que l’on pouvait d’ailleurs constater sur les images de son arrivée à Villacoublay.

Lire la source : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/pourquoi-volodymyr-zelensky-a-utilise-un-avion-officiel-francais-pour-se-rendre-au-g7_218076.html

Emmanuel Macron : méprisant, roquet…

Emmanuel Macron : “méprisant”, “roquet”… Un célèbre acteur tire à boulets rouges !

Par Gala – Nicolas Schwartz – Publié hier vendredi 19 mai 2023 à 10:08

– @ JONATHAN REBBOAH / PANORAMIC / BESTIMAGE –

Interrogé par « Le Figaro », à l’occasion de son départ de la Comédie-Française : Michel Vuillermoz a dit tout le mal qu’il pensait d’Emmanuel Macron.

Il ne fera jamais partie des personnalités pro-Macron : Sur le départ de la Comédie-Française, après 20 ans de services, Michel Vuillermoz en profite pour régler quelques comptes. Y compris avec le président de la République, qui le rend particulièrement nostalgique de l’un de ses prédécesseurs : Jacques Chirac, qu’il incarnera en octobre dans le film Bernadette. « Quelle chute de passer de Chirac à aujourd’hui, de cette dimension de la fonction présidentielle à un petit technocrate méprisant, un roquet hypra-intelligent, rapide, cultivé et séduisant », a lâché l’acteur dans Le Figaro, amer face à une époque « hallucinante d’incompétence et de méchanceté » en politique.

Un président passionné de théâtre ? : Au premier abord, cela aurait pourtant pu plaire à Michel Vuillermoz, qui a même pu croiser Emmanuel Macron. Ce dernier était venu le voir dans L’Hôtel du Libre-échange de Georges Feydeau.

C’était lors de son premier mandat, il était encore en état de grâce, se souvient le lauréat de deux Molière, avant de piquer à nouveau.

Est-ce de l’incompétence ou une volonté de démanteler les services publics de l’hôpital à l’Éducation nationale.

Comment peut-on prendre d’aussi mauvaises décisions et éviter à ce point les explications, la pédagogie ?

Lire la source : https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/emmanuel-macron-meprisant-roquet-un-celebre-acteur-tire-a-boulets-rouges_520806

France, Lille, Manif Retraites : État condamné…

Par Franceinfo avec AFP – France Télévisions – Publié le vendredi 19 mai 2023 à 15:18 – Mis à jour le vendredi 19 mai 2023 à 15:35

Manif à Lille… … …

Manifestations contre la réforme des retraites : l’État condamné pour avoir fiché des personnes en garde à vue à Lille. Des représentants du ministère de la Justice ont reconnu l’existence d’un fichier nominatif à Lille, détaillant les noms, prénoms, dates de naissance, des personnes placées en garde à vue lors des manifestations.

Un « outil de gestion » pour ses créateurs : Le tribunal administratif de Lille a ordonné vendredi 19 mai au garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et au parquet de Lille d’effacer les données personnelles d’un fichier recensant les gardés à vue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Lundi, des représentants du ministère de la Justice avaient reconnu devant la justice l’existence de ce fichier au parquet de Lille. Ce tableau Excel détaille les noms, prénoms, dates de naissance des personnes placées en garde à vue lors des manifestations, et les suites pénales données.

Le tribunal avait été saisi en référé par l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’homme (LDH), sur la base d’un article de Médiapart (article réservé aux abonnés).

« Du fichage d’opposants politiques » : Selon le ministère de la Justice, ce fichier est autorisé par le décret encadrant la base Cassiopée, qui rassemble dans un logiciel sécurisé les données des prévenus, victimes ou témoins des procédures judiciaires des dix dernières années. Le tableur ne contient « aucune autre information » que celles autorisées dans cette base, a détaillé à un représentant du ministère.

Mais les procureurs « se sont permis d’ajouter une donnée majeure : une opinion politique », toutes ces personnes ayant protesté contre la réforme, a objecté Jean-Baptiste Soufron, avocat de l’Adelico et du SAF. « Ce n’est pas autorisé » et « cela revient à du fichage d’opposants politiques », a-t-il dénoncé.

Selon l’avocate de la LDH, Marion Ogier, quelques dizaines de personnes ont potentiellement été fichées, 50 à 100 interpellations ayant eu lieu dans le ressort de Lille depuis le 17 mars 2023, date à laquelle le fichier aurait été créé après un durcissement de la mobilisation après le recours au 49-3.

Lire la source : https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/manifestations-contre-la-reforme-des-retraites-l-etat-condamne-pour-avoir-fiche-des-personnes-en-garde-a-vue-a-lille_5836682.html

France – Sondage Odoxa : désintérêt…

L’allocution de Macron atteint un sommet de désintérêt auprès des Français.

Par Le Figaro – François-Xavier Bourmaud – Publié hier mercredi 17 mai 2023 à 17:00 – Mis à jour le jeudi 18 mai 2023 à 13:45

SONDAGE – Selon un sondage Odoxa, 68% des Français n’ont pas trouvé le chef de l’État convaincant.

Il est long le chemin de la reconquête : Tout engagé à retricoter sa popularité après la douloureuse et conflictuelle réforme des retraites, Emmanuel Macron a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours. Sans convaincre. À l’issue de son interview télévisée lundi soir au 20 heures de TF1, 68% des Français l’ont jugé «plutôt pas convaincant», selon les résultats d’un sondage Odoxa. Pire, 39% n’ont pas du tout suivi l’intervention du chef de l’État, ni en direct, ni en revoyant des extraits ou des commentaires. Un chiffre record de non-intérêt pour une intervention du Président de la République. Emmanuel Macron enregistre ainsi son 3e plus mauvais score de «conviction» depuis cinq ans. Pourtant, derrière ce mauvais résultat, se cachent plusieurs indices d’un léger frémissement de l’opinion en faveur du chef de l’État.

«Si ce bilan est mauvais, il est tout de même significativement meilleur que celui de ses deux dernières interventions», observe Gaël Slimane, le président d’Odoxa. Pour sa dernière allocution officielle, le 18 avril dernier à propos de la réforme des retraites déjà, seulement 22% des Français l’ayant écouté s’étaient dit convaincus. Presque aussi peu que pour sa dernière intervention dans un journal télévisé en mars dernier au 13h de TF1 et France 2 (23%). «Cette amélioration de 8 à 9 points est peut-être le signe qu’un retour prochain à une situation plus apaisée dans l’opinion serait possible, estime l’institut de sondage. Mais nous n’y sommes pas encore».

Dans le détail, Emmanuel Macron peut aussi se réjouir d’un autre résultat : celui de l’approbation de ses propos par familles politiques. Sans surprise, les sympathisants de la France insoumise et du Rassemblement national ne se disent pas convaincu à 96% et 81%. Sans surprise non plus, ceux de Renaissance se disent à l’inverse convaincus à 84%. Mais pour le chef de l’Etat, le résultat intéressant se trouve chez les Républicains. Alors que le groupe fait figure d’allié potentiel à l’Assemblée nationale pour permettre au président de la République de bâtir une coalition majoritaire, 53% des sympathisants LR ont ainsi jugé ses propos «plutôt convaincants». Pas encore de quoi espérer un accord de gouvernement. De nature toutefois à entretenir l’espoir.

Lire la source : https://www.lefigaro.fr/politique/l-allocution-de-macron-bat-un-sommet-de-desinteret-aupres-des-francais-20230517

Le prix du Mépris !

Macron «méprisant»: le président «récuse» le qualificatif pourtant approuvé par deux-tiers des Français, selon un sondage.

Par Le Figaro – John Timsit – Publié hier mardi 16 mai 2023 à 23:02 – Mis à jour le mercredi 17 mai 2023 à 13:50
Le mépris !

Interviewé au 20h de TF1 lundi, le chef de l’État est revenu sur les traits de personnalité qui lui sont reprochés par ses concitoyens. Lesquels sont pleinement associés à sa méthode politique.

Le procès à son encontre est alimenté par les oppositions depuis six ans : En 2017, Emmanuel Macron, tout juste élu, s’embarque dans un train de réformes menées tambour battant, avec un style nouveau et parfois provocateur. Une image lui colle alors à la peau : celle d’un président quelque peu arrogant et parfois méprisant à l’égard de ses concitoyens. Les années passent, et le sparadrap est difficile à décoller. D’autant que la réforme des retraites, adoptée et promulguée dans la douleur en avril, n’a pas aidé à améliorer ces traits d’images auprès des Français. Invité du 20h de TF1 lundi soir, dans un contexte où le président de la République souhaiterait tourner la page et calmer cette tension sociale, Emmanuel Macron est revenu sur son prétendu côté «méprisant», «adjectif qu’il n’aime pas et qu’on met à toutes les sauces ».

Poursuivant son raisonnement, le chef de l’État a «récusé» le terme «parce qu’on ne va pas au contact comme (il va) depuis qu'(il est) engagé dans la vie politique, quand on a du mépris pour les gens ». Problème pour le président, les Français ont un jugement assez sévère sur cet aspect-là. D’après un sondage Elabe pour BFMTV publié mardi soir, 68% des sondés considèrent que le terme «méprisant» «s’applique bien» à Emmanuel Macron. Dont 38% de «très bien», et 30% d’«assez bien». Dans ce tableau noir, une lumière toutefois : le chef de l’État peut toujours s’appuyer sur un socle de 32% de Français estimant que l’adjectif s’applique assez mal. Autre lot de consolation pour le locataire de l’Élysée, 63% de ses électeurs du premier tour de 2022 refusent ce qualificatif. Même si 53% de son socle de second tour sont d’un avis contraire.

Emmanuel Macron ayant vu son niveau de popularité dégringoler ces dernières semaines : Le président de la République a profité de sa mauvaise posture pour mieux se défendre sur TF1 : «Dans la position où je suis, si je méprisais vraiment les Françaises et les Français, ou notre pays, je n’essayerais pas de parler à l’intelligence collective et de faire ce qui est bon pour le pays, je penserais à ma pomme.» L’occasion de déplorer la puissance des «réseaux sociaux» et des «oppositions» qui «forgent vite des images». «Les méprisants sont les gens qui ne veulent pas parler avec les autres. Ceux-là sont en train de paver le chemin des extrêmes.» Un message d’alerte pour tous les prétendants qui lorgnent déjà sur 2027.

Lire la source : https://www.lefigaro.fr/politique/macron-meprisant-le-president-recuse-le-qualificatif-deux-tiers-des-francais-approuvent-selon-un-sondage-20230516