France, Macron : Très attendu à Nîmes

Venue d’Emmanuel Macron près de Nîmes : l’intersyndicale promet un rassemblement « bruyant » !

Par le Midilibre.fr – Publié le mercredi 31 mai 2023 à 18:15.

MANIFESTATION CONTRE LA REFORME DES RETRAITES / MANIF / MANIFESTANTS / SYNDICATS / CGT / FO / SNU / REFORME / RETRAITE

Une mobilisation annoncée pour la venue d’Emmanuel Macron ce vendredi 2 juin près de Nîmes.

Le Président de la République Emmanuel Macron se rendra à la Sécurité civile ce vendredi 2 juin 2023 à Saint-Gilles. L’intersyndicale, sur fond d’opposition à la réforme des retraites, l’attend de pied ferme.

La venue du Président de la République Emmanuel Macron vendredi 2 juin 2023, à la mi-journée, à la base de Sécurité civile de Saint-Gilles, dans le Gard, a entraîné l’organisation rapide d’une mobilisation à l’appel de l’intersyndicale.

Les unions départementales de la CGT, de FO, de la CFDT, UNSA, FSU, CFTC, CFE-CGC, Solidaires appellent la population « à venir nombreux à l’accueillir dans un rassemblement bruyant vendredi, de 10 h à 14 h, au rond-point de Lidl à Garons ».

Si on se fie aux dernières visites présidentielles sur fond d’opposition, depuis le début de l’année, à la réforme des retraites, notamment au départ à 64 ans, le dispositif de sécurité sera probablement important pour empêcher toute intrusion sur le site aéroportuaire, cadre de la venue du chef de l’État.

Interrogée ce mercredi 31 mai 2023, une enseignante nîmoise syndiquée a prévenu : « Les casseroles sont déjà préparées ! ».  Ce n’est pas vraiment une surprise avant une nouvelle mobilisation nationale mardi 6 juin 2023.

Lire la source : https://www.midilibre.fr/2023/05/31/venue-demmanuel-macron-pres-de-nimes-lintersyndicale-promet-un-rassemblement-bruyant-11232420.php

France, Lille, Manif Retraites : État condamné…

Par Franceinfo avec AFP – France Télévisions – Publié le vendredi 19 mai 2023 à 15:18 – Mis à jour le vendredi 19 mai 2023 à 15:35

Manif à Lille… … …

Manifestations contre la réforme des retraites : l’État condamné pour avoir fiché des personnes en garde à vue à Lille. Des représentants du ministère de la Justice ont reconnu l’existence d’un fichier nominatif à Lille, détaillant les noms, prénoms, dates de naissance, des personnes placées en garde à vue lors des manifestations.

Un « outil de gestion » pour ses créateurs : Le tribunal administratif de Lille a ordonné vendredi 19 mai au garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et au parquet de Lille d’effacer les données personnelles d’un fichier recensant les gardés à vue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Lundi, des représentants du ministère de la Justice avaient reconnu devant la justice l’existence de ce fichier au parquet de Lille. Ce tableau Excel détaille les noms, prénoms, dates de naissance des personnes placées en garde à vue lors des manifestations, et les suites pénales données.

Le tribunal avait été saisi en référé par l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), le Syndicat des avocats de France et la Ligue des droits de l’homme (LDH), sur la base d’un article de Médiapart (article réservé aux abonnés).

« Du fichage d’opposants politiques » : Selon le ministère de la Justice, ce fichier est autorisé par le décret encadrant la base Cassiopée, qui rassemble dans un logiciel sécurisé les données des prévenus, victimes ou témoins des procédures judiciaires des dix dernières années. Le tableur ne contient « aucune autre information » que celles autorisées dans cette base, a détaillé à un représentant du ministère.

Mais les procureurs « se sont permis d’ajouter une donnée majeure : une opinion politique », toutes ces personnes ayant protesté contre la réforme, a objecté Jean-Baptiste Soufron, avocat de l’Adelico et du SAF. « Ce n’est pas autorisé » et « cela revient à du fichage d’opposants politiques », a-t-il dénoncé.

Selon l’avocate de la LDH, Marion Ogier, quelques dizaines de personnes ont potentiellement été fichées, 50 à 100 interpellations ayant eu lieu dans le ressort de Lille depuis le 17 mars 2023, date à laquelle le fichier aurait été créé après un durcissement de la mobilisation après le recours au 49-3.

Lire la source : https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/manifestations-contre-la-reforme-des-retraites-l-etat-condamne-pour-avoir-fiche-des-personnes-en-garde-a-vue-a-lille_5836682.html

Paris : Ultra-droite autorisée !

La préfecture de police explique pourquoi une manifestation d’ultradroite a été autorisée à Paris.

Par Ouest-France – Publié le lundi 8 mai 2023 à 14:34

Une manifestation d’extrême droite s’est tenue samedi 6 mai dans le VIe arrondissement de Paris. Son autorisation fait polémique, et la préfecture de police s’en est expliquée – PHOTO EPA/MAXPPP

Samedi 6 mai 2023, plusieurs centaines de militants d’ultradroite ont défilé dans Paris, pour commémorer la mort accidentelle d’un des leurs en 1994. La préfecture s’est expliquée sur cette autorisation de manifester qui émeut, alors que les arrêtés préfectoraux se multiplient depuis la réforme des retraites.

Un groupe de 550 personnes, selon le décompte de la police, a défilé samedi 6 mai 2023 dans le VIe arrondissement de Paris : Pour la plupart de jeunes hommes, masqués et vêtus de noir, arborant des croix celtiques et des symboles de l’ultradroite. Ils célébraient le 29e anniversaire de la mort de Sébastien Deyzieu, un militant d’extrême droite décédé accidentellement en 1994, clamant parfois le slogan Europe jeunesse révolution du GUD (Groupe Union Défense).

Dans une ambiance d’hostilité envers la presse, le cortège a suivi un parcours prévu à l’avance et était filmé par des drones de la préfecture. L’image de militants d’ultradroite défilant dans les rues de Paris a fait polémique.

Une manifestation qui choque : Depuis samedi, de nombreuses voix, notamment à gauche, se sont émues qu’une manifestation arborant des symboles d’extrême droite soit autorisée.

Lundi, sur Twitter, le sénateur socialiste de Paris David Assouline a notamment interpellé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, estimant inadmissible d’avoir laissé 500 néo-nazis et fascistes parader au cœur de Paris. Expliquez-vous !, a-t-il sommé dans son tweet.

Également sur Twitter, le porte-parole du PCF Ian Brossat, élu de Paris, a de son côté ironisé en milieu de journée, en écrivant : les casseroles sont manifestement plus dangereuses que les bruits de bottes….

L’écho était d’autant plus fort que plusieurs arrêtés préfectoraux ont été récemment pris pour interdire des rassemblements lors de déplacements présidentiels ou ministériels, ou empêcher une manifestation aux abords du stade de France lors de la finale de Coupe de France de football, le 29 avril dernier.

Lire la source : https://www.ouest-france.fr/ile-de-france/paris-75000/la-prefecture-de-police-explique-pourquoi-une-manifestation-dultradroite-a-ete-autorisee-a-paris-01e87312-ed90-11ed-94dc-2c4fc4099362

Macron au plus bas !

La popularité d’Emmanuel Macron flirte avec son plus bas historique.

La seule fois où le président de la République était moins populaire dans le baromètre YouGov du « HuffPost », la France était secouée par la fronde des gilets jaunes.

Par Huffington post – Anthony Berthier – Publié le vendredi 05 mai 2023 à 17:07 – Actualisé le 05 mai 2023 à 17:08

French President Emmanuel Macron delivers a speech at the Red Brick Museum in Beijing on April 5, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

POLITIQUE – Sur un fil. La cote de popularité d’Emmanuel Macron continue sa chute dans le baromètre mensuel YouGov pour Le HuffPost. Toujours empêtré dans la crise qui secoue le pays depuis le passage au forceps de sa réforme des retraites, le chef de l’État ne recueille plus que 19 % d’opinions positives auprès des Français en ce début mai.

Un gadin de trois points en un mois qui fait passer le locataire de l’Élysée sous la barre symbolique des 20 % et le rapproche de son plus bas historique. C’était il y a cinq ans, en décembre 2018, au plus fort de la crise des gilets jaunes, juste avant le saccage par certains d’entre eux de l’Arc de triomphe à Paris. Sa cote de popularité était alors mesurée à 18 %, un seuil d’alerte qu’il n’avait jamais approché depuis, comme vous pouvez le voir ci-dessous.

Popularité d’Emmanuel Macron et de son Premier ministre : En tout, Emmanuel Macron a perdu 8 points depuis janvier et le début de la réforme des retraites. Difficile dans ces conditions de ne pas voir cette tendance, inquiétante pour le président de la République, comme la conséquence de cette difficile séquence et du manque de débouché probant à l’impasse politique qui le guette.

Une chute qui vient de la droite : Le signe, également, que l’offensive de l’exécutif ne porte pas ses fruits pour l’instant ? Que les « 100 jours d’apaisement » décrétés par le chef de l’État n’ont guère convaincu ? Pas plus que la feuille de route présentée par Élisabeth Borne ? Dans ce contexte, il est intéressant de noter que le chef de l’État perd des plumes surtout du côté des électeurs des Républicains. Ils ne sont plus que 23 % à avoir une opinion positive de son action, contre 37 % en mai dernier.

Une baisse de 14 points qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs : le nouveau report, d’un côté, du projet de loi immigration, un thème souvent prioritaire pour les électeurs de droite. Élisabeth Borne a effectivement confié le 26 avril qu’elle n’avait pas de majorité pour le faire passer au Parlement, renvoyant le projet à l’automne prochain. De l’autre, le spectre de l’immobilisme politique, agité par l’agence de notation Fitch – et la dégradation de la note financière de la France le 28 avril – semble propice à entamer la confiance que certains éprouvaient encore à l’égard d’Emmanuel Macron.

Les dirigeants des Républicains n’ont d’ailleurs pas manqué de pilonner le gouvernement sur ces deux sujets au cours des dernières semaines. Leur président Éric Ciotti a par exemple appelé le chef de l’État à « radicalement changer de politique et de méthode » dans les colonnes du Figaro, après la décision de Fitch, en insistant : « l’impuissance des conventions citoyennes et les déplacements Potemkine de l’exécutif ne nous permettront pas d’en sortir ».

Dans ces conditions, la cheffe du gouvernement n’est pas davantage plébiscitée dans l’opinion. Sa cote de popularité est mesurée par YouGov à 18 % en ce début mai. Elle perd moins, en revanche, que le président de la République (-1) par rapport au mois précédent. Une tendance qui se confirme mois après mois depuis janvier, et le lancement de la réforme des retraites : qu’il soit en première ligne ou non, c’est Emmanuel Macron qui subit le courroux des Français.

Cette enquête YouGov a été réalisée sur 1.039 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 2 au 3 mai 2023.

Lire la source : https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-popularite-d-emmanuel-macron-flirte-avec-son-plus-bas-historique-exclusif_217502.html

France 1er mai 2023 : 7 à 10 fois plus de monde qu’en 2022

1ᵉʳ-Mai : les manifestations ont réuni sept à dix fois plus de monde qu’en 2022, sur fond de contestation de la réforme des retraites.

Par Le Monde – Live animé par Solène L’Hénoret et Charlotte Herzog – Publié hier lundi 1er mai 2023 à 22:33

L’intersyndicale a compté plus de 130000 manifestants, la préfecture, moins de 12000 dans le cortège bordelais. Le 1er mai 2023 à Bordeaux.

Image de couverture : UGO AMEZ POUR « LE MONDE »

Le ministère de l’intérieur a compté 782.000 manifestants en France, contre 116.500 en 2022. La CGT a annoncé de son côté avoir recensé 2,3 millions de personnes dans les cortèges.

Ce qu’il faut retenir de la journée de manifestations du 1ᵉʳ-Mai : Selon la CGT, 2,3 millions de personnes, dont 550 000 à Paris, ont manifesté en France. Le ministère de l’intérieur a annoncé, de son côté, que ce sont 782 000 manifestants qui ont défilé dans toute la France, dont 112 000 dans la capitale. Le cabinet indépendant de comptage Occurrence a fourni pour sa part ce chiffre : 94 000 manifestants à Paris.

Aux alentours de 21 heures, l’on dénombrait près de 300 personnes interpellées en France, dont plus d’une centaine à Paris.

Gérald Darmanin a annoncé dans la soirée, depuis la Préfecture de police de Paris, que cent huit policiers et gendarmes avaient été blessés dans le pays, dont l’un « grièvement » à Paris, après avoir été atteint par un cocktail Molotov. Ce policier « a le visage et les bras brûlés ». Il a été hospitalisé mais « son pronostic vital n’est pas engagé ».

Le syndicat de police Alliance a lui dénoncé un « 1er mai apocalyptique ». « Une nouvelle loi anticasseurs s’impose », a dit le syndicat. « Combien de temps encore faudra-t-il accepter ça ? », a aussi lancé Unité SGP Police-FO, l’autre syndicat majoritaire. « Combien de blessés et de drames dans nos rangs, avant de doter les policiers d’outils légaux interdisant à ces criminels d’accéder à toute manifestation ou rassemblement ? », dit encore le syndicat dans un communiqué.

À Paris, les premières tensions se sont produites dès le départ de la manifestation vers 14 h 15, place de la République. Depuis le pré-cortège, composé de plusieurs centaines de black block, des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre, et plusieurs commerces ont été caillassés sur le parcours. Les affrontements se sont intensifiés vers 16 h 15 à l’arrivée du pré-cortège place de la Nation, terme du défilé.

Des centaines de black block ont notamment fait usage de feux d’artifice en tir tendu sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué à grand renfort de lacrymogènes, de grenades défensives et de canons à eau. Alors que la dispersion des manifestants était toujours en cours après 20 heures, des sapeurs-pompiers sont intervenus pour éteindre un incendie qui s’est propagé d’une borne de vélos en libre-service à un immeuble.

À Nantes, les affrontements, qui ont duré une bonne partie de l’après-midi, ont fait cinq blessés, dont un gendarme et un manifestant touché à une main, selon la préfecture. Des manifestants ont par ailleurs incendié deux voitures.

A Rennes, où une première manifestation syndicale s’était déroulée dans le calme en fin de matinée, un deuxième rassemblement organisé dans l’après-midi s’est rapidement tendu, les forces de l’ordre répliquant aux jets de projectiles par des tirs de gaz lacrymogènes et des lancers d’eau.

Des violences et d’importantes dégradations ont également émaillé la manifestation intersyndicale à Lyon, des incidents liés selon la préfecture à la présence de « 2.000 individus à risque dont 1.000 black blocks ». Les autorités ont fait état de quarante interpellations à Lyon. Les forces de l’ordre ont dénombré dans cette ville quinze blessés légers dans leurs rangs et un plus sérieusement à la main. Six manifestants ont été aussi légèrement touchés.

Des incidents ont également été recensés dans les cortèges à Bordeaux (vingt-trois interpellations) et Toulouse (seize interpellations). Les autorités ont dénombré quatre blessés légers, dont deux manifestants, à Bordeaux, et sept blessés, dont quatre policiers et gendarmes à Toulouse.

À Marseille, quelque 200 personnes ont brièvement occupé l’hôtel InterContinental, un hôtel de luxe, y causant des dégradations au passage, après le traditionnel défilé qui s’est déroulé dans le calme. « L’idée de cette action symbolique est de montrer que la question des retraites est un problème plus large de répartition des richesses », a expliqué Sébastien Fournier, de la Fédération syndicale unitaire, selon qui « l’un des actionnaires de cet hôtel est le fonds de pension Black Rock, qui a conseillé Macron sur les questions liées aux retraites ».

La façade de la Fondation Louis Vuitton, à Paris, a été recouverte de peinture lundi matin, a appris l’Agence France-Presse auprès de l’organisation environnementale Extinction Rébellion, qui a revendiqué cette action pour dénoncer notamment « l’optimisation fiscale » du groupe LVMH.

La première ministre, Elisabeth Borne, a dénoncé lundi sur Twitter les « scènes de violences en marge des cortèges » du 1er-Mai qu’elle a jugées « inacceptables », assurant de son « soutien » les forces de l’ordre.

Interrogé sur la suite du mouvement, Laurent Berger n’a pas donné d’indication précise, expliquant que les décisions seront prises « demain en intersyndicale ». Celle-ci « ira jusqu’au bout ». « On sera loyaux les uns envers les autres, on n’arrête pas de se parler entre nous », a-t-il souligné en réponse à ceux qui pensent que les organisations de salariés pourraient se désunir.

Lire la Source : https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/05/01/1-mai-en-direct-les-manifestations-ont-reuni-sept-a-dix-fois-plus-de-monde-qu-en-2022-sur-fond-de-contestation-de-la-reforme-des-retraites_6171635_823448.html

PACA : 1er mai 2023, pour l’histoire de France

Les rassemblements prévus en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour ce 1er mai « historique » selon les syndicats.

Par Franceinfo – AFP – écrit par Laurent Verdi – Publié le 30/04/2023 à 11h56

Le défilé à Marseille lors d’une manifestation contre la réforme des retraites en avril – © NICOLAS TUCAT / AFP

Le défilé du 1er mai est une tradition pour les syndicats qui s’attendent à une mobilisation très importante ce lundi dans le contexte de la lutte contre la réforme des retraites. Des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes en passant par le Var et les Alpes, de nombreuses manifestations sont prévues.

Voici la carte des rassemblements prévus par départements en Provence-Alpes-Côte d’Azur : En tout, 25 manifestations sont prévues dans la région à l’appel de l’intersyndicale. En France, près de 300 rassemblements sont prévus à l’occasion de cette fête du Travail. Entre 500.000 et 650.000 personnes sont attendues dans les rues dans tout le pays.

Bouches-du-Rhône

Marseille : 10h30 porte d’Aix

Aix-en-Provence : 10h30 à la Rotonde

Arles : 10h30 place de la République

Aubagne : 10h00 cours Beaumond

La Ciotat : 10h00 devant l’union locale CGT

Martigues 10h30 place Jean Jaurès

Port-de-Bouc : 10h00 devant la bourse du travail

Salon-de-Provence : 10h30 devant le kiosque à musique

Alpes-Maritimes

Nice : à 10h30 place île de beauté, dans le quartier du port. L’arrivée du cortège est prévue au théâtre de Verdure.

Cannes : 10h00 sur le parvis de la gare

Antibes : place général de Gaulle à 10h00

Grasse : au jardin des plantes à 10h30

Touët-de-l’Escarène à 17h00.

Une manifestation contre la réforme des retraites sur les rails du tramway de Nice en mars 2023 – © VALERY HACHE / AFP
Var

Toulon : 10h30 place de la Liberté pour une boucle qui passera par le stade Mayol

Draguignan à 10h30 devant la sous-préfecture.

Brignoles : place Caramy à 10h00

Saint-Raphaël : à 10h00 place Kennedy

Vaucluse

Avignon : 10h30 rue de la République

Pertuis : 10h30 rue Setti de Barba

Alpes-de-Haute-Provence

Château-Arnoux-Saint-Auban : 10h30: Stèle à Saint-Auban

Manosque : 10h30 place Marcel Pagnol

Digne-les-Bains : 10h30 place général de Gaulle

Barcelonette : 10h30 devant la mairie

Hautes-Alpes

Gap : 10h00 devant la préfecture

Briançon : 10h00 au champ de Mars

La pluie est prévue ce lundi uniquement dans les Alpes-Maritimes et l’est du Var à partir de midi.

Lire la source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/carte-les-rassemblements-prevus-en-provence-alpes-cote-d-azur-pour-ce-1er-mai-historique-pour-les-syndicats-2763866.html

France – Paris : Qui va payer ?

Retraites : la somme folle qu’ont coûté les dégradations à Paris !

Par Orange avec 6Medias – Publié le vendredi 28 avril 2023 à 20:08

Dégats lors d’une manifestation à Paris !

© Joao Daniel Pereira/Atlantico – Press/ABACAPRESS.COM

La mairie de Paris a confié, ce vendredi 28 avril, au Parisien, que les dégradations en marge des manifestations contre la réforme ont coûté 1,6 million d’euros à la ville. La mairie souhaite obtenir une participation de l’État.

La mobilisation contre la réforme des retraites a un coût et ce n’est pas la mairie de Paris qui dira le contraire.

Selon des informations divulguées par Le Parisien, ce vendredi 28 avril, les dégradations commises en marge des différentes manifestations ont coûté 1,6 million d’euros, selon des estimations du premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire.

“Les premières manifestations se sont très bien déroulées, puis il y a eu un durcissement du mouvement dans les trois semaines qui ont précédé le recours au 49.3”, a expliqué ce dernier au quotidien francilien. Lors de manifestations sauvages, poubelles et kiosques journaux, ainsi que des façades d’immeubles sont incendiés, notamment le 23 mars dernier, autour du quartier de l’Opéra, dans le IXe arrondissement de la capitale.

La mairie demande une participation de l’État : Sans compter les dégradations sur les biens privés, Paris a déboursé 536.000 euros en propreté. Elle a notamment fait appel à des prestataires ou payer des heures supplémentaires aux agents municipaux pour vider les colonnes à verre, ainsi que pour nettoyer la voie publique. 106.000 euros ont été dépensés pour remplacer le mobilier de propreté, 200.000 euros concernent également le mobilier urbain dégradé et 836.000 euros seront donnés à JCDecaux et Clear Channel pour remplacer des kiosques à journaux et des panneaux publicitaires.

Mais la Mairie ne compte pas régler la note à elle seule : “C’est à l’État de payer et de compenser les dégâts des manifestations dont il assure l’organisation et la supervision”, a argué Emmanuel Grégoire, qui a expliqué que la Ville allait demander une compensation des coûts engendrés.

Les frais imputés à Paris lors de ces dernières manifestations dépassent de 200.000 euros, ceux du mouvement des Gilets jaunes qui avait déjà coûté 1,4 million d’euros.

Lire la source : https://actu.orange.fr/france/retraites-la-somme-folle-qu-ont-coute-les-degradations-a-paris-magic-CNT0000023bEZX.html

1er mai 2023 : s’attendre à …

Manifestations, perturbations dans les transports… À quoi faut-il s’attendre pour ce 1er mai ?

Par Le Figaro – Emma Confrère et Wladimir Garcin-Berson – Publié hier jeudi 27 avril 2023 à 11:15 – Mis à jour hier jeudi 27 avril 2023 à 11:23

Mobilisation contre la réforme des retraites, le 20 avril, à La Défense – GEOFFROY VAN DER HASSELT

Unis, les syndicats espèrent mobiliser massivement contre la réforme des retraites, à l’occasion de la fête du Travail. Des cortèges sont attendus dans de nombreuses villes de l’Hexagone.

– Paris, Nantes, Lille, Lyon… Des cortèges dans de nombreuses villes

– Transports : des perturbations à prévoir dans les airs

– Energie : des appels à la mobilisation

Une journée marquée par une mobilisation «historique» : voilà ce qu’espèrent accomplir les syndicats opposés à la réforme des retraites, ce 1er mai. Quelques semaines après le feu vert accordé par le conseil constitutionnel au gouvernement et la promulgation du texte dans la foulée, l’intersyndicale appelle de nouveau les Français à descendre dans la rue, à l’occasion de la fête du Travail.

Unies, les organisations toujours vent debout contre la réforme espèrent encore faire pression sur l’exécutif, sur ce dossier explosif comme sur d’autres. Sophie Binet, secrétaire général de la CGT s’attend ainsi à un «raz-de-marée populaire» tandis que Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, appelle à «casser la baraque en nombre de manifestants dans la rue». Le Figaro fait le point sur les mobilisations et les perturbations à prévoir.

Paris, Nantes, Lille, Lyon… Des cortèges dans de nombreuses villes : Des dizaines de cortège s’élanceront partout en France à l’occasion de la journée du Travail. Les détails sont déjà connus dans certaines villes. À Paris, la manifestation partira de la place de la République, à 14h30, afin de se rendre place de la Nation, en passant par la place de la Bastille. «Notre mobilisation devrait être identique. […] On s’attend à autant de monde que pour les dernières intersyndicales. Le but, c’est que celles-ci arrivent à bon port et qu’elles soient le moins perturbées possible par les black block, qui tentent systématiquement de troubler le bon déroulé des manifestations», indiquait récemment le préfet de police, Laurent Nuñez, au Parisien.

À Lille, le cortège devrait partir de la porte des Postes, à 10h30 : À Rouen, le rassemblement est prévu à 12h, au palais de justice, quand celui de Caen doit avoir lieu place Saint-Pierre, à 10h30 et celui de Rennes à 10h, au Blosne. À Saint-Nazaire, le rendez-vous est donné à 10h, place de l’Amérique latine, et à Nantes, aux Nefs, à 10h30. À Bordeaux, les manifestants sont attendus place de la Bourse à 10h30. À Bayonne, le défilé partira de la place Sainte-Ursule, à 10h30, tandis que celui de Montpellier démarrera à la même heure, place Albert 1er. À Marseille, le cortège s’élancera du vieux port à 10h, à Toulon, de la place de la Liberté à la même heure, et à Nice, du jardin Albert 1er à 10h30. À Tours, les opposants fouleront le pavé depuis la place de la Liberté à 10h, à Blois, à la préfecture à 10h30, et à Limoges, à 14h, au carrefour Tourny.

La CGT précise également dans un communiqué que des «dirigeants syndicaux du monde entier seront présents pour montrer leur solidarité avec notre mobilisation». L’intersyndicale espère bien enrayer la chute du nombre de manifestants, observée depuis quelques semaines. Après un pic le 23 mars, le nombre de personnes ayant battu le pavé a diminué, jusqu’à atteindre 380.000 le 13 avril, selon les forces de l’ordre, le deuxième chiffre le plus faible depuis mi-janvier.

Transports : des perturbations à prévoir dans les airs : Faut-il s’attendre à nouveau à des difficultés sur les rails ? Dans un communiqué, l’intersyndicale des cheminots appelle les salariés «à rejoindre les manifestations sur l’ensemble du territoire». Pour l’heure, toutefois, aucune perturbation n’est prévue du côté de la SNCF.

Dans le ciel, l’intersyndicale de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) souhaite «une journée de mobilisation exceptionnelle». De fortes difficultés sont attendues : un tiers des vols seront annulés à Paris-Orly, Marseille, Lyon, Bordeaux, Nantes et Toulouse. Parallèlement, 25% des vols seront annulés à Paris Charles-de-Gaulle, Nice et Beauvais. «En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards» sont à prévoir, précise l’administration.

Sur les routes, le 1er mai est classé vert au niveau national par Bison futé mais la circulation risque d’être difficile en Île-de-France dans le sens des retours. «Des difficultés devraient être enregistrées dès le début d’après-midi et pourraient se poursuivre jusque tard dans la soirée, notamment sur les autoroutes A10, A6 et A13, surtout s’il y a du beau temps», précise Bison Futé.

Énergie – Des appels à la mobilisation : Engagés de longue date dans la lutte contre la réforme des retraites, les syndicats du secteur de l’énergie pourraient à nouveau vouloir marquer les esprits. «Nous devons avoir en tête que notre histoire sociale et notre mobilisation historique nous portent jusqu’à la victoire», veut croire la FNME-CGT, dans un communiqué.

L’organisation syndicale s’est également engagée à «100 jours d’actions et de colère», en référence aux 100 jours d’apaisement d’Emmanuel Macron. Après le 1er mai, la FNME-CGT va organiser une journée nationale de colère dans l’énergie le 3 mai. Des coupures d’électricité et des «perturbations énergétiques» sont à prévoir, notamment lors des déplacements de l’exécutif. Certains événements pourraient aussi se retrouver dans le noir, comme le Festival du film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros ou encore le Festival d’Avignon.

Lire la source : https://www.lefigaro.fr/social/manifestations-perturbations-dans-les-transports-a-quoi-faut-il-s-attendre-pour-ce-1er-mai-20230427?utm_source=newsshowcase&utm_medium=gnews&utm_campaign=CDAqKggAIhAn6Gug6hQVMWr0LGnR41G4KhQICiIQJ-hroOoUFTFq9Cxp0eNRuDCc9rUB&utm_content=rundown&gaa_at=g&gaa_n=AXv4zM1lgddwQf5gV0CkNW57LmF3-P8qxsXEbALoY-B0NYVrMd2p3LrRPnXf2MHd0njWQTOgQKL1S2V6_usearT80gGhY0JE5q3vDwg%3D&gaa_ts=644b34c2&gaa_sig=KlTSqSwciC-PX6vbOiWI7tYrhSuoiz5Y6ytT3jEwsCDLXFhVH8Q8M3d77Mljtri9B9OEAQDdDdOIJZy3CIwoaA%3D%3D

Coupe de France : cartons rouges distribués et sifflets !

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Coupe de France : cartons rouges distribués et sifflets… les syndicats ont prévu de protester dans le cadre de la finale.

Par MIDI LIBRE avec AFP -Publié le jeudi 27 avril 2023 à 12:11
Sifflets et cartons rouges pour la Coupe de France…

L’intersyndicale départementale de Seine-Saint-Denis a prévu de distribuer des cartons rouges et des sifflets en amont de la finale de la Coupe de France de football ce samedi 29 avril au Stade de France pour protester contre la réforme des retraites, a-t-on appris jeudi auprès de la CGT.

« Nous allons distribuer les cartons rouges et les sifflets à la sortie des RER B, D et sur la ligne 13, les transports qui permettent d’accéder au Stade de France », a précisé à l’AFP le secrétaire départemental de la CGT, Kamel Brahmi.

Ce dernier assure en revanche que les syndicats ne feront pas de tractage aux abords de l’enceinte sportive, confirmant une information du Parisien.

« Cette action vise à montrer symboliquement notre opposition à la réforme des retraites », explique M. Brahmi, qui craint que la préfecture interdise l’action. « Après les casseroles, ça serait les cartons rouges. Interdire serait ridicule et inquiétant », estime-t-il.

La finale de la Coupe de France de football oppose Nantes, tenant du titre, à Toulouse samedi à 21h00.

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