France – Paris : Qui va payer ?

Retraites : la somme folle qu’ont coûté les dégradations à Paris !

Par Orange avec 6Medias – Publié le vendredi 28 avril 2023 à 20:08

Dégats lors d’une manifestation à Paris !

© Joao Daniel Pereira/Atlantico – Press/ABACAPRESS.COM

La mairie de Paris a confié, ce vendredi 28 avril, au Parisien, que les dégradations en marge des manifestations contre la réforme ont coûté 1,6 million d’euros à la ville. La mairie souhaite obtenir une participation de l’État.

La mobilisation contre la réforme des retraites a un coût et ce n’est pas la mairie de Paris qui dira le contraire.

Selon des informations divulguées par Le Parisien, ce vendredi 28 avril, les dégradations commises en marge des différentes manifestations ont coûté 1,6 million d’euros, selon des estimations du premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire.

“Les premières manifestations se sont très bien déroulées, puis il y a eu un durcissement du mouvement dans les trois semaines qui ont précédé le recours au 49.3”, a expliqué ce dernier au quotidien francilien. Lors de manifestations sauvages, poubelles et kiosques journaux, ainsi que des façades d’immeubles sont incendiés, notamment le 23 mars dernier, autour du quartier de l’Opéra, dans le IXe arrondissement de la capitale.

La mairie demande une participation de l’État : Sans compter les dégradations sur les biens privés, Paris a déboursé 536.000 euros en propreté. Elle a notamment fait appel à des prestataires ou payer des heures supplémentaires aux agents municipaux pour vider les colonnes à verre, ainsi que pour nettoyer la voie publique. 106.000 euros ont été dépensés pour remplacer le mobilier de propreté, 200.000 euros concernent également le mobilier urbain dégradé et 836.000 euros seront donnés à JCDecaux et Clear Channel pour remplacer des kiosques à journaux et des panneaux publicitaires.

Mais la Mairie ne compte pas régler la note à elle seule : “C’est à l’État de payer et de compenser les dégâts des manifestations dont il assure l’organisation et la supervision”, a argué Emmanuel Grégoire, qui a expliqué que la Ville allait demander une compensation des coûts engendrés.

Les frais imputés à Paris lors de ces dernières manifestations dépassent de 200.000 euros, ceux du mouvement des Gilets jaunes qui avait déjà coûté 1,4 million d’euros.

Lire la source : https://actu.orange.fr/france/retraites-la-somme-folle-qu-ont-coute-les-degradations-a-paris-magic-CNT0000023bEZX.html

Réforme des retraites : Nouvelle étape décidée !

Envahissement d’Euronext : les opposants à la réforme des retraites décidés à franchir « une nouvelle étape » de la mobilisation.

Par France Télévisions – Franceinfo – Article rédigé par Mathilde Goupil – Publié le  jeudi 20 avril 2023 à 17:25

Des opposants à la réforme des retraites manifestent à La Défense, près de Paris, le 20 avril 2023 – (CLAIRE SERIE / HANS LUCAS / AFP)

Ils ont fait grève et défilé dans les rues pour s’opposer au projet loi. Face à ce qu’ils considèrent comme un entêtement illégitime de l’exécutif, ces manifestants ont désormais décidé d’envahir, pacifiquement, le siège de grandes entreprises.

« On y va ! » Surgissant du tunnel où elles s’étaient abritées, quelque 300 personnes s’élancent vers le siège d’Euronext, qui détient notamment la Bourse de Paris, dans le quartier d’affaires de La Défense (Hauts-de-Seine), jeudi 20 avril. Après s’être introduits dans le hall, munis de fumigènes rouges, les manifestants entonnent pendant plusieurs minutes le chant « On est là, même si Macron ne veut pas, nous, on est là ! », popularisé par les « gilets jaunes » et devenu l’un des emblèmes sonores de l’opposition à la réforme des retraites.

Certains d’entre eux montent ensuite dans les étages, où ils défilent en chantant, tandis que d’autres, restés dehors, collent en lettres vertes sur la façade du bâtiment leur message : « Le CAC40 à la caisse pour payer nos retraites. » L’action ne dure au total qu’une quinzaine de minutes, avant que les manifestants ne quittent les lieux, sans casse.

« C’est une action symbolique pour montrer que l’argent pour financer les retraites existe, et qu’il faut aller le chercher », détaille Emmanuel Marchand. Ce délégué Sud-Rail regrette que « certains secteurs comme les routiers ou l’Education nationale n’aient pas suivi le durcissement du mouvement  » avant l’adoption de la réforme. En dépit de la promulgation du texte, il veut « se faire entendre médiatiquement pour que les Français comprennent qu’il faut se bouger ».

Cette « nouvelle étape » du mouvement tient en quelques mots : « Pourrir la vie du gouvernement ». « On manifeste, on vote, on signe des pétitions, mais ça n’est pas suffisant… On voit bien que la désobéissance civile a plus d’impact, même si on ne fait pas ce type d’actions de gaieté de cœur, justifie Cyril, 23 ans, militant du mouvement écologiste Dernière Rénovation. Ce sont les gouvernants qui dictent le niveau d’engagement des gouvernés. » « On ne peut pas tout attendre des grandes journées de mobilisation de l’intersyndicale, même si elles sont nécessaires », renchérit Marion, vendeuse à la Fnac.

« Le CPE avait été promulgué sans être appliqué », rappelle-t-elle aussi. Pour que la réforme des retraites connaisse le même destin, « il n’y aura pas d’apaisement pendant 100 jours, ni même 500 », assure la trentenaire, en référence à la période mentionnée par Emmanuel Macron dans son allocution du 17 avril. « Il faut qu’on soit tous dans la rue, il faut les ‘bordéliser’ : des concerts de casseroles aux cassages de banques », lance aussi Sana, apprentie libraire.

Un président jugé « hautain et méprisant » : Alors que le mouvement dure, la liste des demandes s’allonge. Beaucoup ici ont des revendications sectorielles, liées à leurs conditions de travail. « On décharge des cartons de livres, on pousse des chariots toute la journée, c’est physique… Même un mois de travail en plus avant la retraite, c’est trop », avance Laurence*, magasinière à la Bibliothèque nationale de France. Outre l’abandon de la réforme, elle réclame « l’égalité de salaire entre hommes et femmes », « la titularisation des personnels précaires » dans le monde de la culture, et « l’embauche massive » dans les services publics.

La lutte des opposants concerne désormais plus largement la question économique et sociale. « On veut que les salaires soient indexés sur l’inflation », martèle William, 39 ans, professeur des écoles. « Comment répartir les richesses, surtout en période d’inflation ? Comment financer notre modèle social ? », s’interroge Emmanuel Marchand. « On manifeste contre une vision du monde productiviste et destructrice de la nature », confirme Cyril, le militant écologiste.

Parmi les manifestants, certains assurent aussi être venus pour défendre leur « dignité ». « Ce n’est plus seulement la réforme le problème, il faudrait que Macron dégage », juge Brian, conducteur du RER D de 36 ans, qui trouve le président « hautain et méprisant« . D’autres, qui partagent le sentiment d’avoir été « méprisés », estiment néanmoins que le départ du chef de l’Etat n’y changerait rien. « Emmanuel Macron représente l’élite des financiers, mais s’il n’était plus là, quelqu’un d’autre le remplacerait », estime Yasmina, chercheuse chez EDF.

Nombreux considèrent que la « répression » des cortèges a révélé une « ambiance inquiétante ». « L’expression populaire n’a plus de place, et c’est un danger pour la démocratie », analyse Yasmina. Après plus de trois mois de lutte, plusieurs manifestants confient être « fatigués », ou concèdent que le coût financier est important, en dépit des chèques des caisses de grève attendus ces prochaines semaines. Pour autant, tous assurent qu’ils continueront de se mobiliser : « Si on ne se bat pas maintenant, il sera trop tard », lâche William.

* Le prénom a été modifié à la demande de la personne interrogée.

Lire la source : https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reportage-envahissement-d-euronext-les-opposants-a-la-reforme-des-retraites-decides-a-franchir-une-nouvelle-etape-de-la-mobilisation_5782076.html

Popularité : On verra bien le prochain sondage

Au Centre d’Appels

En 0,36 secondes 1.580.000 réponses 70% mécontents, à celle vitesse de désamour, le prochain sondage approchera-t-il les 25% ? Pire ? On ne sait pas dire. Ce que l’on sait : à peine il avait fini d’encombrer les antennes, les saccages ont repris de plus bel. Avec une rage non contenue. Il n’a pas su écouter les anciens : DSK, Sarkozy, Bayrou et beaucoup d’autres…

Cet homme était très, très, très aimé.

À un point : j’avais acheté le même costume gris, j’avais la perruque, les bottines…

Macron à la TV : des villes s’enflamment…

Allocution d’Emmanuel Macron : la situation dégénère à Lyon, incendies et violences.

Par actu Lyon – Nicolas Zaugra – Publié le 17 Avr 23 à 23:23  mis à jour le 17 Avr 23 à 23:30

Des incendies allumés dans les rues de Lyon après le discours d’Emmanuel Macron, lundi 17 avril 2023 – (©DR)

La manifestation après l’allocution d’Emmanuel Macron a dégénéré à Lyon avec des incendies, des dégradations et des affrontements avec la police.

La manifestation à l’heure de l’allocution d’Emmanuel Macron a démarré dans le calme à Lyon mais a dégénéré au moment de la dispersion par les forces de l’ordre.

Concert de casseroles dans le calme : Des centaines de personnes – 1.400 selon la préfecture – se sont d’abord rassemblées place des Terreaux dans le 1er arrondissement devant l’Hôtel de Ville pour un « concert de casseroles ».

Le rassemblement s’est ensuite transformé en manifestation « sauvage » dans le centre de la ville, comme à Paris, Rennes, Strasbourg ou Bordeaux.

Un incendie vise un poste de police, la mairie du 1er attaquée : La police a rapidement utilisé du gaz lacrymogène près de la place des Terreaux pour empêcher une « manifestation non déclarée ».

Des incendies de poubelles ont été allumés dans les rues des pentes de la Croix Rousse et sur le plateau (1er et 4e arrondissement).

La porte d’un poste de police municipale a été incendiée par des manifestants à l’aide de poubelles, selon des images publiées par des manifestants sur les réseaux sociaux. La préfecture évoque un « incendie de la porte » de la police municipale, dénoncée par la maire du 1er arrondissement et le Syndicat Force ouvrière de la Police municipale de Lyon.

Des manifestants ont aussi défoncé l’entrée de la mairie du 1er et un « groupe violent est entré par effraction dans la mairie pour commettre des dégradations » notamment des « tags » dans l’entrée, selon la préfecture du Rhône.

Un incendie se serait aussi déclaré dans un sous-sol d’immeuble situé à côté du poste de police municipale. Les pompiers ont pu maîtriser les flammes et il a été question un temps d’évacuer le bâtiment, ce qui n’a pas été nécessaire.

Des affrontements avec la police : Des groupes de manifestants et la police s’affrontent également dans les pentes au niveau du boulevard de la Croix-Rousse.

Les forces de l’ordre ont été visées par des tirs de mortiers d’artifices. A 23h, plusieurs centaines de manifestants sont encore présents dans les rues entre le 1er et le 4e et s’affrontent avec la police qui utilise régulièrement du gaz lacrymogène.

Le métro C quant à lui a été interrompu en totalité entre Hôtel de Ville et Cuire. La reprise est annoncée pour minuit.

À 23h, il n’y a pas encore eu d’interpellations communiquées.

Lire la Source : https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/lyon_69123/allocution-d-emmanuel-macron-la-situation-degenere-a-lyon-incendies-et-violences_59014273.html

Macron, TV, débordements en ville, dans le département

Allocution d’Emmanuel Macron : premiers débordements à Marseille

Par La Provence – A.S. – Publié le lundi 17 avril 2023 à 22:02 – Mis à jour 22:04

Sur son passage quelques manifestants ont mis le feu à plusieurs poubelles et éparpillé les déchets – PHOTO A.S.

Aussitôt le rassemblement s’est transformé en manifestation, les débordements n’ont pas tardé. Le cortège, désormais composé de près de 200 personnes et suivi de près par d’une dizaine de CRS, a pris la rue de la République, puis la porte d’Aix pour ensuite redescendre sur la Canebière.

Sur leur passage, quelques manifestants ont mis le feu à plusieurs poubelles et éparpillé les déchets sur les routes et voies du tramway, empêchant son passage.

Et aussi Vidéo : un concert de casseroles pour protester contre la réforme des retraites à La Ciotat

Et aussi Allocution d’Emmanuel Macron : la N113 bloquée un moment à Arles par une manifestation spontanée

Lire la source : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/3486481665514415/video-allocution-d-emmanuel-macron-premiers-debordements-a-marseille

France : Désastres, Gâchis collectifs, la Honte…

Par Le Monde avec AFP – Publié hier samedi 15 avril 2023 à 10h17, modifié hier à 10h32

Pour tous, en particulier pour les Collégiens, Lycéens, Êtudiants, ils vont toutes et tous monter au créneau…

Rassemblement sur le parvis de l’Hôtel de Ville au moment de l’annonce de la décision du Conseil constitutionnel, à Paris, le 14 avril 2023 – Agnès DHERBEYS / MYOP POUR « LE MONDE »

Retraites : « désastre pour la nation », « gâchis collectif » : Après la validation de la loi par le Conseil constitutionnel. Les éditorialistes ont fustigé unanimement la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé vendredi l’essentiel de la réforme, dont le report de l’âge légal à 64 ans, quelques heures avant la promulgation au « Journal officiel » par Emmanuel Macron.

Le Conseil constitutionnel a validé, vendredi, l’essentiel de la loi sur la réforme des retraites, dont le report de l’âge légal à 64 ans, une « victoire juridique » mais « un désastre pour la nation », déplorait unanimement la presse française samedi 15 avril au matin.

« Un désastre », commente le Midi Libre : « Nul ne pensait le Conseil constitutionnel en capacité de résoudre la crise sociale et politique qui fait rage depuis trois mois. Mais à son corps défendant, la juridiction vient de l’aggraver », tacle Olivier Biscaye, directeur de la rédaction du quotidien régional.

« La procédure a beau être légale, carrée, conforme à la Constitution, elle ne passe pas », acquiesce le rédacteur en chef de La Voix du Nord. Il y a « une forme de péché originel à prétendre agir au nom des Français en leur imposant de façon expéditive un texte dont ils ne veulent pas », lance Patrick Jankielewicz.

« La décision du Conseil constitutionnel, parce qu’elle n’est pas politique, ne règle rien. Les syndicats de salariés n’ont même pas l’ombre d’un texte pour ranger les drapeaux », lit-on dans l’Est éclair. « Si sa décision clôt les débats autour de la légalité du texte, elle ne le rend pas plus légitime », résume Ellen Salvi dans son parti pris chez Mediapart.

Un doigt d’honneur de « Libération Champagne » : En guise de dessin de presse, Libération Champagne ose sur sa dernière page un doigt d’honneur, tandis que les manifestations se poursuivent sur la « une » de Libération, barrée du slogan « Pas vaincus ».

« Sur la forme, les sages – ce surnom ne peut être utilisé maintenant que par ironie – ont livré une décision brutale, écrite dans une forme bureaucratique dénuée de tout style ou de toute nuance. Sur le fond, la décision va au-delà du texte gouvernemental tant décrié », analyse froidement Dov Alfon, à la tête de Libération.

Lire la source : https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/15/retraites-desastre-pour-la-nation-gachis-collectif-la-presse-deplore-la-decision-du-conseil-constitutionnel-validant-le-texte_6169658_823448.html

France, Retraites, Grèves, Manifestations, Paralysie générale

Retraites : 3,5 millions de manifestants en France pour la CGT, 1,09 million selon le ministère de l’Intérieur.

Article de « Le Parisien » – Fred Dugit – avec AFP – Publié le vendredi 24 mars 2023 à 08:30

La CGT déclare 800.000 manifestants à Paris ce jeudi. LP / Fred Dugit – © Fred Dugit

La colère ne faiblit pas : Les manifestants contre la réforme des retraites étaient nettement plus nombreux jeudi dans de nombreuses villes de l’Hexagone pour la neuvième journée de mobilisation, d’après les chiffres des syndicats comme ceux des autorités.

La CGT a ainsi déclaré avoir dénombré 3,5 millions de manifestants sur tout le territoire quand le ministère de l’Intérieur en dénombrait 1,09 million.

En premier lieu à Paris : Quelque 800.000 personnes manifestaient jeudi a annoncé la CGT à l’AFP, alors que le chiffre des autorités n’était pas immédiatement disponible. C’est le chiffre le plus élevé avancé par le syndicat depuis le début du mouvement, le précédent record dans la capitale remontant au 7 mars, avec 700.000 manifestants, selon la CGT (81.000, selon la préfecture). La Police a quant à elle dénombré 119.000 manifestants dans le cortège parisien.

Une semaine après un huitième round en demi-teinte, les cortèges font de nouveau le plein.

À Rouen : La préfecture a dénombré 14.800 manifestants, un record depuis le début du mouvement social, tandis que la CGT en a revendiqué 23.000.

Participation également en forte hausse à Lyon : (22.000 à 55 000), Brest (20 000 à 40 000) ou Montpellier (18.000 à 40.000), où la mobilisation est toutefois restée en deçà des sommets enregistrés lors des précédentes journées, surtout le 31 janvier et le 7 mars.

Le regain par rapport à la précédente journée de mobilisation était aussi observé dans des villes moyennes comme Agen (4.000 à 6.000), Laval (5.200 à 9.600) ou Valenciennes (3.100 d’après la police). Si les estimations variaient le plus souvent du simple au double, certaines villes se distinguaient par des écarts plus prononcés, notamment Saint-Étienne (6.200 à 35.000), Nice (5.200 à 40.000) et, comme à l’accoutumée, Marseille où la préfecture a compté 16.000 manifestants, soit dix-sept fois moins que les 280.000 avancés par la CGT.

Cette journée marquée par davantage de grévistes, des blocages et perturbations multiples dans des secteurs allant des carburants aux transports ou l’éducation : la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites jeudi, la première depuis son adoption via le 49.3, a retrouvé de la vigueur.

Augmentation du nombre des grévistes – La mobilisation s’est amplifiée parmi les fonctionnaires : 15,5 % d’agents de la fonction publique d’État se sont déclarés en grève, contre un peu moins de 3 % le 15 mars ; 6,5 % dans la fonction publique territoriale, soit trois fois plus que le 15 mars ; et 8,1 % dans la fonction publique hospitalière (4,5 % auparavant), selon le ministère.

Dans l’énergie, Engie a comptabilisé 27,2 % de grévistes à la mi-journée (19,2 % le 15 mars).

À la SNCF : le taux provisoire de grévistes atteignait 25 % jeudi midi (15 % le 15 mars et 46 % le 19 janvier). Pénuries de carburants À la raffinerie Total Energies de Normandie, la plus grande de France, les grévistes ont refusé la relève de l’équipe en place, actant de fait le rejet d’éventuelles réquisitions envisagées par le gouvernement. La réquisition de salariés grévistes au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, près de Marseille, a été prorogée mercredi pour 48 heures.

La pénurie d’essence et de diesel en stations-service augmente : selon l’AFP, 15 % des stations françaises manquent de l’un ou l’autre jeudi, et 7,65 % des stations sont à sec.

Ports bloqués : À Boulogne-sur-Mer, des manifestants ont érigé des barrages, à l’entrée du port et de la zone industrielle de Resurgat, avec la présence d’étudiants et la visite du député LFI François Ruffin.

À Caen : Le port est également bloqué.

À Calais : Des retards affectaient le trafic transmanche. VIDÉO. « Même si Macron ne veut pas, nous, on est là ! » : mais d’où vient l’hymne des manifestants ?

Transports en commun au ralenti : À Paris, plusieurs centaines de manifestants ont envahi les voies Gare de Lyon, tout comme à Brest ou à Narbonne. La moitié des TGV et le tiers des TER circulaient.

À Paris : le trafic du métro est « très fortement perturbé », tout comme le réseau de bus à Rennes.

À Saint-Brieuc et Évreux : le trafic est quasiment paralysé.

À Toulouse : des barrages filtrants sont organisés, selon la CGT, aux dépôts de bus Tisséo mais sans blocage.

À Nice : la moitié des lignes de bus environ sont à l’arrêt, tout comme les trois lignes de tramway.

À Marseille : 16 lignes de bus sur 80 sont à l’arrêt.

Routes : À Toulouse sur le périphérique comme à Lille sur un accès à la rocade, la circulation a été fortement perturbée par des manifestants.

À l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : un barrage filtrant levé dans la matinée par la police a bloqué l’accès au terminal 1.

En Meuse, des barrages filtrants sont organisés à Bar-le-Duc et Verdun.

Transport aérien : L’Aviation civile a demandé aux compagnies d’annuler 30 % de leurs vols à Paris-Orly et 20 % à Marseille Provence, Toulouse-Blagnac et Lyon-Saint-Exupéry en raison de la grève des contrôleurs aériens.

Les aéroports de Montpellier et Pau ont été brièvement fermés jeudi matin en raison de l’absence de contrôle aérien. L’approvisionnement en kérosène d’aviation de l’Île-de-France et de ses aéroports devient « critique » selon le gouvernement.

Éducation : Le ministère de l’Éducation a fait état jeudi midi de « 77 incidents dans les lycées en France » dont 27 blocages et 37 blocages filtrants. Devant le prestigieux parisien Louis-le-Grand, 150 à 200 personnes se sont rassemblées, avec des pancartes « Macron démission » ou « La retraite avant l’arthrite ».

Selon le syndicat étudiant Alternative jeudi matin, 80 universités et écoles sont mobilisées : 26 universités (Paris, Clermont, Poitiers, Tours, Strasbourg, Grenoble, Chambéry, Versailles, etc.) sont bloquées ; 33 écoles d’arts, arts déco, universités occupées ; 22 écoles d’architecture et universités pratiquent des cours banalisés (non-obligation d’y assister).

Déchets : Au 18e jour de la grève des éboueurs à Paris, les trois usines d’incinération desservant la capitale sont bloquées, indique à l’AFP le syndicat métropolitain qui les gère, le Syctom. À Brest, l’usine d’incinération de déchets reste bloquée, pour le quatrième jour consécutif, par une cinquantaine de personnes, selon FO.

Édifices publics : À Paris, la mairie du Ve arrondissement a ouvert ses portes sans électricité, la CGT revendiquant une coupure ciblée visant la maire Horizon Florence Berthoud, favorable à la réforme.

La Tour-Eiffel, l’Arc de Triomphe ou encore le château de Versailles sont fermés en raison du mouvement de grève.

Lire la source : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/retraites-3-5-millions-de-manifestants-en-france-pour-la-cgt-1-09-million-selon-l-int%C3%A9rieur/ar-AA18ZReH?cvid=efdf371c282f4578c2d7f077f2e750f4&ocid=winp2fptaskbarhover&ei=6

La France sombre

La France sombre dans l’ombre d’un Gouvernement, des hommes et des femmes qui ne sont pas des magiciens face à une population rassemblée par le 49.3 de trop, sur les RETRAITES et l’allocution du Président Macron, ce mercredi 22 mars 2023 vers 20h00, Emmanuel Macron a affirmé dans l’interview accordée à TF1 et France 2, diffusé par CNEWS, qu’il assumait « d’être impopulaire » et qu’il agissait pour « l’intérêt de la nation ». Et n’entend pas reculer sur la réforme des retraites. L’étincelle qui mit le feu aux poudres, les soirées des 22, 23 mars 2023.

Arrêt sur image, plus de mouvement, ni paroles, image figée, inerte.

Rien ne va plus : Une panne ce matin sur CNEWS, ou un mouvement de grève ? Les autres chaînes fonctionnant. Si on y prête une attention soignée sur les détails, les détails sont un fléchage montrant des fissures devenue des crevasses. Il est trop tard, les bonnes décisions n’ont pas été prises, bien au contraire, chaque action, parution, dire, annonce, sont des maux de trop. C’est déjà irréversible. Les jeunes, collégiens et Lycéens vont renforcer les mouvements et davantage de barricades s’élever, des ronds-points pris et habités par des gilets jaunes et des drapeaux rouges.

Au secours, la France plonge davantage ! Un peu, beaucoup, comme si cela était décidé, orchestré et voulu.

France : Saccages de nuit…

Manifestations : Mairie en feu, commissariat attaqué, tribunal incendié, les institutions visées à Bordeaux, Lorient ou Nantes…

Article de Le Parisien avec AFP – Publié hier à 21:36

Durant la manifestation contre la réforme des retraites du jeudi 23 mars 2023, la porte de la mairie de Bordeaux a pris feu. Capture vidéo twitter – © Fournis par Le Parisien

À Bordeaux : La porte monumentale de la mairie de Bordeaux est en flammes ce jeudi soir. C’est sûrement l’image la plus spectaculaire de cette journée de contestation. À Bordeaux, l’incendie est intervenu après le début d’une « manifestation sauvage » à l’issue de la mobilisation syndicale originelle. Le feu a été mis au portail de la mairie, qui flambait en ce début de soirée.

En Bretagne : De Rennes à Nantes en passant par Lorient, les manifestations ont été aussi l’occasion d’affrontements violents, avec des heurts entre « casseurs » et forces de l’ordre mais aussi des attaques contre les institutions notamment la sous-préfecture victime d’un début d’incendie et le commissariat de Lorient attaqués. Dans la ville aux cinq ports, des troubles inédits ont marqué la manifestation : le commissariat de la ville et les forces de l’ordre ont été pris pour cibles par des manifestants, en grande partie des jeunes au visage dissimulé.

À Lorient : « certains casseurs ont utilisé des pavés comme projectiles, ont brisé plusieurs vitres du commissariat et tenté de fracturer ce qui pouvait l’être. Quelques policiers ont été blessés, a priori plutôt légèrement », a indiqué dans un communiqué le procureur de la République Stéphane Kellenberger. Le procureur a fait état de « 10 interpellations », « essentiellement de jeunes hommes ». Ils ont été placés en garde à vue pour « violences volontaires sans ITT sur fonctionnaires de la police nationale, en réunion et avec armes, dégradations aggravées ». « Inacceptables attaques et dégradations contre la sous-préfecture et le commissariat de Lorient. Pensées aux fonctionnaires blessés. Ces actes ne peuvent rester impunis », a réagi sur Twitter le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

À Rennes : La manifestation a réuni 35.000 participants selon le syndicat Force ouvrière, 22.200 selon la préfecture. Les premiers heurts ont éclaté entre jeunes masqués et encapuchonnés, postés en amont du cortège, et l’imposant dispositif policier. Des tirs de grenades lacrymogènes ont répondu aux jets de projectiles et feux de poubelles, plongeant le cortège intersyndical, pris en étau, dans un épais nuage de fumée âcre, selon un journaliste de l’AFP. Selon la préfecture, un manifestant de 41 ans a subi un traumatisme au genou, trois membres des forces de l’ordre ont été « impactés par des jets de projectiles » et quatre personnes interpellées. De nombreuses vitrines et abribus ont été vandalisés. Scènes de chaos à Rennes La maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré a évoqué dans un communiqué des « scènes de chaos (qui) se succèdent ». « Les agressions physiques se multiplient, les blessés sont chaque jour plus nombreux », a ajouté l’élue, en appelant Emmanuel Macron à « retire (r) cette réforme des retraites ».

À Nantes : Des manifestants se sont attaqués à plusieurs enseignes, dont Fnac et Uniqlo, brisant leurs vitrines, pillant une boutique de téléphonie, a constaté une journaliste de l’AFP. La police, qui semblait dépassée par l’affluence et les jeunes radicalisés, a annoncé 25.000 manifestants, les syndicats revendiquant le chiffre de 80.000, la plus grosse mobilisation depuis le début du mouvement. La manifestation avait débuté peu après 10h30 mais s’est tendue deux heures plus tard : aux jets de projectiles, les forces de l’ordre répliquant par des tirs de gaz lacrymogène, quasiment en continu. Des manifestants se sont introduits dans le tribunal administratif, saccageant l’accueil et brisant vitres et portes, a constaté l’AFP. Les pompiers ont rapidement éteint un départ de feu dans une salle d’audience. Des vitres du bâtiment ont été cassées par des jets de projectiles et des feux allumés contre le portail. Les gendarmes sont intervenus pour disperser la foule, a constaté un correspondant de l’AFP.

À Saint-Nazaire : pour la première fois depuis le 17 janvier, des heurts ont émaillé la manifestation, dès le départ du cortège, et les vitres de la mairie ont été dégradées, selon une correspondante de l’AFP. Les syndicats ont dénombré 13.000 participants et la police 9.000. Élisabeth Borne a jugé jeudi soir « inacceptables » les « violences et dégradations » dans les manifestations contre la réforme des retraites, qui ont connu un regain de tensions dans plusieurs villes. « Manifester et faire entendre des désaccords est un droit. Les violences et dégradations auxquelles nous avons assisté aujourd’hui sont inacceptables », a écrit sur Twitter la Première ministre, qui exprime « toute (sa) reconnaissance aux forces de l’ordre et de secours mobilisées ».

Lire la source : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/manifestations-mairie-en-feu-commissariat-attaqu%C3%A9-tribunal-incendi%C3%A9-les-institutions-vis%C3%A9es-%C3%A0-bordeaux-lorient-ou-nantes/ar-AA18ZZle?cvid=9752b4e0298043828edd02de24908bf4&ocid=winp2fptaskbarhover&ei=7#image=1

Rognac : la colère ne faiblit pas !

Rognac : La Peep et les parents d’élèves se mobilisent contre le projet éducatif Jean Giono.

Par La Provence – M.B. – Publié jeudi 16 mars 2023 à 18:25.

La gronde est toujours palpable dans les rangs des parents d’élèves et des professeurs de l’école Lamartine à Rognac – PHOTO M.B.

La gronde est toujours palpable dans les rangs des parents d’élèves et des professeurs de l’école Lamartine à Rognac.

En effet, pour donner suite à la décision prise par la mairie de fusionner le groupe scolaire vieillissant avec celui de l’école Giono, flambant neuf et en phase d’ouverture d’ici quelques mois, certains représentants éducatifs et habitants de la ville ont manifesté leur mécontentement il y a quelques minutes devant les grilles de l’école Lamartine. Ils craignent pour le quotidien futur de leurs enfants.

Dès la rentrée prochaine, les classes des deux écoles seront ainsi réunies au sein d’un seul et même site scolaire Giono. Un projet éducatif qui inquiète les parents qui dénoncent un manque de concertation dans le projet qui laissera en lieu et place de l’école Lamartine une médiathèque, un musée ou encore une salle d’activités.

Des lieux de vie qui manqueront à contrario du côté du futur centre Giono afin d’accueillir par conséquent les classes d’élèves. Certains parents craignent également pour la suivie du centre-ville de Rognac pour qui l’école Lamartine représentait également un vrai cadre de vie et une source d’activités pour les commerçants de la zone.

Une nouvelle réunion de mécontentement sera organisée demain à 17h00 devant l’école Lamartine afin d’interpeller la mairie qui reste, pour l’instant, inflexible sur sa vision d’avenir concernant l’aménagement du futur groupe scolaire Giono au détriment de la presque centenaire école Lamartine.

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