Rognac – Eau : Restrictions levées

Par bfmtv.com – Thibault Nadal – Publié hier mercredi 07 juin 2023 à 23:25

BOUCHES-DU-RHÔNE : LES RESTRICTIONS LIÉES À LA CONSOMMATION D’EAU LEVÉES À ROGNAC.

La mairie de Rognac et la Société des Eaux de Marseille ont indiqué que les résultats de l’eau étaient conformes et que les habitants pouvaient de nouveau la consommer.

Bonne nouvelle pour les habitants de Rognac : Dans un communiqué publié ce mercredi 07 juin 2023 à midi, la maire, Sylvie Micéli-Houdais, a annoncé que toutes les restrictions liées à la consommation de l’eau avaient été levées dans la commune.

« La Métropole et la Société des Eaux de Marseille nous ont confirmées que tous les prélèvements réalisés sont conformes. Ils ne présentent plus aucun cryptospridium y compris dans le quartier des Brêts-Barjaquets », a écrit l’édile sur son compte Facebook.

Un « pathogène » retrouvé dans l’eau : Vendredi 02 juin 2023, la préfecture des Bouches-du-Rhône avait pris un arrêté pour restreindre la consommation d’eau du robinet en raison de la présence d’un « pathogène ».

Pendant ces cinq jours, les habitants avaient interdiction de consommer l’eau du robinet. Ils pouvaient en revanche s’en servir « pour le lavage des dents et la préparation des aliments » après l’avoir fait bouillir au moins deux minutes notamment.

Lire la source : https://www.bfmtv.com/marseille/bouches-du-rhone-les-restrictions-liees-a-la-consommation-d-eau-levees-a-rognac_AV-202306070982.html

LinkedIn : Offre d’emplois du jour

Offre du mercredi 07 juin 2023 à 19:36

Intéressé(e), ne pas hésiter à contacter. Je vous y incite, j’ai validé 174 trimestres pour 160 demandés en 2008. En y regardant de plus près, avec la nouvelle Loi Retraite de mai 2023, j’aurai pu partir à 58 ans.

Je suis souvent sollicité pour reprendre du service. Le cancer, la Covid-19 déclaré « Positif » et très récemment en mai 2023, j’ai été empoisonné par un médicament délivré par la pharmacie d’en face qui n’a pas tenu compte de mon état de santé, préférant la remise comerciale de ce médicament qui aurait pu m’être fatal

Ben j’suis encore là.

Rognac : Restrictions d’eau potable ?

La fin des restrictions d’eau attendue de pied ferme à Rognac.

Par La Provence – A.L. – Publié le mardi 06 juin 2023 à 19:04

C’est la SCP qui achemine l’eau brute du canal de Provence jusqu’à la station de traitement de la Sem – A.L.

Les habitants des Brêts-Barjaquets attendent avec impatience la levée des restrictions d’usage de l’eau, imposées depuis vendredi dernier le 02/06/2023, après de mauvais résultats d’analyses.

« Je pensais que ce serait plus rapide », confie Sylvie : Éprouvant des difficultés à se déplacer, c’est une vraie peine, pour elle, d’avoir à se rendre au Maset pour y chercher quelques litres d’eau minérale.

Sylvie Micéli-Houdais, le maire, s’impatiente de la même façon et avoue mettre la pression sur l’Agence régionale de santé (ARS) pour qu’elle délivre rapidement les résultats des dernières analyses qui, en outre, depuis ce matin mardi 06 juin 2023, sont redevenues positives.

Mais le sens aigu du principe de précaution implique de multiplier les prélèvements afin de « sur confirmer » les bons résultats.

« Mais moi je voudrais qu’on revienne rapidement à la normale parce que cette situation pèse énormément sur les habitants et je les comprends ».

Des prélèvements qui ont été réalisés en amont : Au niveau de l’eau brute acheminée par la Société du canal de Provence, et en avant, après la sortie de station de traitement, gérée par la Société des Eaux de Marseille (Sem).

Seul un arrêté préfectoral pourra « libérer » les consommateurs : « Et je pousse, prévient le maire, pour que le préfet le sorte rapidement dès que l’ARS aura donné le feu vert ».

Restera ensuite à comprendre ce qu’il s’est passé : à quel niveau et comment l’eau a été contaminée et pourquoi le processus de traitement n’a pas fonctionné.

Lire la source : https://www.laprovence.com/article/region/23911280122657/la-fin-des-restrictions-d-eau-attendue-de-pied-ferme-a-rognac

Virus H5N1 Influenza aviaire

hautement pathogène

Par maritima.info – R. Reponty – Publié le mardi 06 juin 2023à 17:51

Virus H5N1 Influenza aviaire hautement pathogène

Une zone de contrôle temporaire de la grippe aviaire à l’ouest de l’étang de Berre : Pour donner suite à la découverte de deux sternes infectées par le virus H5N1 de l’influenza aviaire hautement pathogène sur la commune de Fos-sur-Mer, ce lundi 5 juin 2023, le préfet des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté déterminant une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un diamètre de 5 km et les mesures applicables dans le département.

Les communes concernées par cette ZCT sont : Fos-sur-Mer, Istres, Martigues, Port-de-Bouc et Saint-Mitre-les-Remparts.

Les mesures de gestion mises en œuvre dans cette zone visent à renforcer la biosécurité dans la filière avicole et éviter la diffusion de cette maladie aux élevages et aux basses-cours. Les mesures détaillées dans l’arrêté préfectoral restent d’application durant au moins 21 jours après la découverte des derniers oiseaux trouvés infectés dans la ZCT.

Pour rappel, le virus H5N1 actuellement présent en Europe n’est pas dangereux pour l’homme et la consommation de viandes de volailles, de foie gras ou d’œufs n’engendre pas de risque pour la santé humaine.

Afin de protéger la filière avicole du département en limitant toute diffusion de la maladie, il est de la responsabilité de chacun d’appliquer les principes suivants :

• Pour les promeneurs: rester sur les chemins balisés et ne pas approcher ni nourrir les oiseaux sauvages ;

• Pour les propriétaires de basses-cours ou d’élevages avicoles : éviter de fréquenter ces zones naturelles. Dans le cas contraire, changer de tenue et de chaussures, se laver les mains, désinfecter les roues des véhicules avant de revenir dans votre zone activité ;

• Ne pas manipuler des oiseaux sauvages morts, prévenir la mairie ou police municipale du lieu de découverte qui prendra contact avec le réseau SAGIR ;

• Signaler à son vétérinaire toute maladie ou mortalité anormale sur les volailles ou autres oiseaux captifs.

L’arrêté préfectoral déterminant une zone de contrôle temporaire et précisant l’intégralité des mesures applicables est disponible dans la rubrique RAA du site internet de la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Lire la source : https://www.maritima.info/depeches/sante/departement/88763/une-zone-de-controle-temporaire-de-la-grippe-aviaire-a-l-ouest-de-l-etang-de-berre.html

Chasse à la fraude sociale !

Par econostrum.info – Yacine ATTAF – Publié le lundi 05 juin 2023

Chasse à la fraude sociale : la Cnaf renforce ses contrôles et évite un chiffre astronomique d’indus. Chaque année, la Caisse nationale des allocations familiales réalise un nombre croissant de contrôles, et assure que cela ne constitue pas une « chasse aux fraudeurs ». Selon la Cnaf, ces contrôles renforcés ont pour objectif de « verser un paiement des prestations rapides, régulier et juste : ni trop, ni trop peu ». En 2022, la Cnaf a renforcé ses contrôles et a déposé des milliers de plaintes contre des bénéficiaires indus.

CAF – la lutte contre la fraude sociale renforcée : Chaque année, la Cnaf renforce ses moyens de lutte contre la fraude aux allocations familiales, pour identifier les fraudeurs. En 2022, pas moins de 32,4 millions de contrôles ont été effectués sur l’ensemble du territoire français. Ces opérations, menées notamment par le biais d’enquêtes spécialisées, ont permis d’éviter trois millions d’euros de fraude.

Des enquêteurs spécialisés au service de la Cnaf : Ces enquêtes sont menées par des inspecteurs spécialisés, qui sont au nombre de 30 et qui sont employés par le Service national de lutte contre la fraude à enjeux (SNLFE). Ils ont pour mission de détecter les montages sophistiqués qui aboutissent à des préjudices importants. Ces 30 enquêteurs, qui peuvent être des professionnels de la CAF, des services des impôts, ou des gendarmes, ont déclenché, à eux seuls, 14.000 contrôles. Ils ont permis d’identifier 69,4 millions d’euros d’indus, dont 58 % frauduleux. Le reste des indus sont des erreurs de bonne foi ou de simples oublis. Concrètement, les enquêteurs sont parvenus à détecter et à prévenir 3.000 atteintes aux coordonnées bancaires, évitant ainsi 3 millions d’euros de fraude.

Un plus grand nombre de fraudes détecté en 2022 : Le montant total des fraudes détectées en 2022 était de 351 millions d’euros. En 2021, ce chiffre était de 309 millions d’euros, soit une hausse de 13,5 % en une année. Selon la CAF,  48.692 fraudes ont été découvertes en 2022, soit 11,6 % d’augmentation en un an. Grâce à ses 32, 4 millions de contrôles effectués en 2022, la CAF est donc en mesure de repérer un plus grand nombre de pratiques frauduleuses. Ces enquêtes ont amené la Cnaf à d’épouser 4.022 plaintes.

Plus de 130.000 contrôles effectués : La Cnaf explique cette hausse par le renforcement de ses contrôles. En d’autres termes, il n’y a pas plus de fraudeurs qu’auparavant, mais plutôt une efficacité accrue des contrôles. En 2022, ce sont, en effet, 134.653 contrôles qui ont été effectués par 700 agents au domicile des allocataires, soit 10.000 de plus qu’en 2021. La Cnaf rappelle que « la fraude, contrairement à l’erreur de bonne foi ou l’oubli, est caractérisée par l’intentionnalité ». En 2022, les droits erronés versés par la CAF se chiffraient à 1,36 milliard d’euros. Ils comprenaient 985 millions d’indus, c’est-à-dire des sommes versées par les CAF, par suite d’erreurs. Les 351 millions euros de fraude sont compris dans cette somme. Notez que, dans tous les cas, l’allocataire est tenu de rembourser les sommes perçues indûment, qu’il s’agisse d’erreurs ou de pratiques frauduleuses.

Le RSA représente 60% des fraudes à la CAF ! : En 2022, le préjudice moyen se chiffrait à 7.217 euros, soit 55 euros de plus qu’en 2021. Le RSA (revenu de solidarité active) représente, à lui seul, 60 % des fraudes constatées. La prime d’activité, les aides au logement et l’allocation adulte handicapé représentent respectivement 13 %, 12 % et 3 % des fraudes sur cette même année. Au total, 13,5 millions de personnes ont bénéficié d’aides de la CAF en France en 2022. Le montant total des prestations versées était de 99 milliards d’euros.

Lire la source : https://econostrum.info/fraude-sociale-cnaf-controles/

Rognac : Restrictions – levées mercredi ?

Par La Provence – Audrey LETELLIER – Publié le lundi 05 juin 2023 à 18:27

Le résultat des dernières analyses devraient être connus mercredi – L.P. –

Rognac – les restrictions d’eau potable seront-elles levées mercredi ? : Les résultats des analyses des derniers prélèvements d’eau potable devraient être connus ce mercredi 7 juin 2023.

Le maire, Sylvie Micéli Houdais a communiqué sur les réseaux sociaux, ce jour, en fin d’après-midi : « Le réseau de distribution d’eau potable reste stable. Les mesures de sectorisation des réseaux et de renfort depuis le réseau de Vitrolles, permettent de garantir l’alimentation en eau de Berre et des zones non soumises à restriction de Rognac sans apport de l’usine des Barjaquets. Ce matin, ce sont une centaine d’habitants de Rognac qui ont appelé l’accueil de la mairie. Les appels concernent toujours des habitants non concernés par les restrictions qui souhaitent en avoir confirmation. En coordination avec les partenaires Métropole et la société des eaux de Marseille, nous acheminons 7 palettes de bouteilles d’eau ce jour dont la distribution sera réalisée par les services communaux et la réserve communale au point relais du Maset. Sauf élément nouveau, le prochain point d’information sera fait demain en fin de journée ».

Les résultats des analyses des derniers prélèvements devraient être connus demain : S’ils sont concluants, les restrictions seront levées par un nouvel arrêté préfectoral. Rappelons que, depuis vendredi, les habitants des Brêts-Barjaquets, sont soumis à des restrictions d’usage de l’eau potable, devenue impropre à la consommation depuis sa contamination par un parasite.

Lire la source : https://www.laprovence.com/actu/en-direct/78676431489373/les-restrictions-d-eau-potable-seront-elles-levees-mercredi

Rognac : eau du robinet interdite

Par Ouest-France avec NG – Publié le lundi 05 juin 2023 à 13:00

Photo d’illustration – THOMAS BREGARDIS / ARCHIVES OUEST-FRANCE –

Bouches-du-Rhône : Contaminée par un parasite, l’eau du robinet interdite à la consommation à Rognac. Après la détection d’un parasite dans l’eau du robinet d’une partie des habitants de Rognac, la préfecture des Bouches-du-Rhône a mis en place des restrictions sur la consommation d’eau, vendredi 2 juin 2023.

À la suite d’analyses effectuées le 26 mai 2023, la présence d’un parasite a été détectée dans l’eau du robinet d’une partie des habitants de Rognac (Bouches-du-Rhône), dans la métropole d’Aix-Marseille-Provence. Par mesure de précaution, des restrictions de la consommation d’eau ont donc été décidées par arrêté préfectoral, vendredi 02 juin 2023, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les habitants concernés ont interdiction d’avoir recours à l’eau du robinet pour le lavage des dents et la préparation des aliments, à moins de la faire bouillir pendant deux minutes avant utilisation. Son usage est particulièrement déconseillé pour la préparation des biberons et pour l’alimentation des personnes immunodéprimées. En revanche, la consommation est toujours autorisée pour la douche et les usages ménagers, précise France 3.

Des risques de diarrhée : Les foyers en question sont alimentés par la station des Barjaquets. L’eau a été déclarée positive au Cryptospridium qui peut entraîner des risques de « diarrhée », selon la communication des eaux de Marseille. Un nouvel arrêté préfectoral devrait intervenir pour signaler la fin de ces restrictions, ajoute la chaîne d’information.

Une cellule de crise a été ouverte et une distribution de bouteilles d’eau a été organisée dans la commune. Les habitants de Rognac peuvent directement contacter la société des Eaux de Marseille Métropole au 09 69 39 40 50, pour obtenir davantage d’informations.

Lire la source : https://www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/rognac-13340/bouches-du-rhone-contaminee-par-un-parasite-leau-du-robinet-interdite-a-la-consommation-a-rognac-3345952a-038e-11ee-9d69-ef0deebb307b

Note de l’auteur de ce blog : Nous habitons Rognac, j’ai été informé dans les premiers par Google News. J’ai aussitôt publié l’article de « Maritima Info », depuis nous n’avons pas été invités (nous 72 et 74 ans) à la distribution d’eau. Ni informés localement. Nous ne sommes peut-être pas concernés directement, sûrement connectés à un autre réseau de distribution d’eau local. Pour le moment nous suivons les consignes sanitaires.

Retraites, âge de départ, carrières longues

Par leparisien.fr – Sylvie De Macedo et Catherine Gasté – Publié le dimanche 04 juin 2023 à 15:41

RETRAITE – LP/Arnaud Journois –

Les deux premiers décrets publiés ce dimanche précisent notamment le calendrier de cotisation. Une vingtaine d’autres textes doivent sortir.

Ce que contiennent les deux premiers décrets publiés : Les deux premiers décrets d’application de la réforme des retraites, portant sur les mesures les plus emblématiques (l’allongement de l’âge légal, l’accélération de la durée d’assurance…), sont parus ce dimanche au Journal officiel. Décryptage.

Alors que la mise en œuvre de la réforme des retraites est programmée au 1er septembre 2023, deux premiers décrets d’application, dont nous avions déjà dévoilé le contenu début mai, sont parus ce dimanche au Journal officiel. Une publication qui intervient deux jours avant la 14e journée d’action contre la réforme des retraites mardi, à l’appel de l’intersyndicale, alors que 8 juin, l’Assemblée nationale doit également examiner une proposition de loi abrogeant la réforme, à l’initiative du groupe indépendant Liot.

Ces textes déclinent les modalités d’application des articles 10, 11 et 17 de la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 « relatifs, d’une part, à l’augmentation progressive de l’âge d’ouverture des droits à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération du rythme de montée en charge de la durée d’assurance requise pour le taux plein, et, d’autre part, aux départs anticipés, notamment s’agissant des carrières longues et au titre du handicap », explique le gouvernement dans un communiqué.

Des décrets publiés en priorité car ils « conditionnent l’âge de départ », précisait mi-mai le ministère du Travail, les caisses de retraite les attendant avec impatience pour mettre à jour les logiciels et informer au mieux les futurs retraités. « Dès le mois de juillet, il y aura des retraites qui seront calculées en fonction des nouvelles règles », avait indiqué le 31 mai le directeur général de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav), Renaud Villard. On fait le point.

Âge de départ porté à 64 ans : C’est la mesure la plus emblématique et celle qui a concentré (et concentre encore) la colère des oppositions. L’âge légal minimal de départ à la retraite va passer progressivement de 62 ans à 64 ans, pour tous les salariés du privé et les fonctionnaires, hors catégorie active. L’article 1 du décret détaille le « relèvement de l’âge d’ouverture des droits ».

Il s’agit ainsi d’avancer d’un trimestre par génération à partir du 1er septembre 1963 jusqu’en 1968. Pour les générations nées en 1968 et après, les règles seront les mêmes pour tous : départ à 64 ans. Pour rappel, la durée de cotisation requise pour obtenir une pension à taux plein (sans décote) change aussi : elle passe de 42 ans actuellement (168 trimestres) à 43 ans (172 trimestres), à raison d’un trimestre par an, selon votre génération.

Carrières longues – quatre bornes d’âge… : Pour les carrières longues notamment, le dispositif « prévoit désormais quatre bornes d’âge d’entrée dans le dispositif (16 ans, 18 ans, 20 ans et 21 ans), en permettant un départ anticipé à la retraite selon quatre bornes d’ouverture des droits à la retraite (respectivement 58 ans, 60 ans, 62 ans et 63 ans) », indique le communiqué. Le décret introduit aussi un traitement à part pour ceux ayant commencé juste avant 20 ans.

Sont également précisées les dispositions relatives aux « catégories actives » de la fonction publique (pompiers, policiers, contrôleurs aériens…), qui pourront toujours partir avant 64 ans mais dont l’âge légal de départ sera lui aussi relevé progressivement de deux ans.

… et des dérogations : Le décret prévoit également des dérogations en matière de retraite anticipée pour carrières longues, en maintenant les conditions actuelles à ceux qui y sont éligibles (début d’activité avant 20 ans et 168 trimestres) et qui ne le seraient plus dans le système actuel. Sont concernés, lit-on dans l’article 8 du décret, « les assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1963 et qui justifient, avant le 1er septembre 2023, d’une durée d’assurance », équivalente à celle exigée avant l’entrée en vigueur de la réforme, selon la génération.

Lire la source : https://www.leparisien.fr/economie/retraites/retraites-age-de-depart-carrieres-longues-ce-que-contiennent-les-deux-premiers-decrets-publies-04-06-2023-DY4X7UMS7NAS3FWG5RJ2QDLG4Y.php

CAF : Fraudes massives, la chasse est ouverte

Par franceinfo.fr – Radio France – Publié le dimanche 04 juin 2023 à 12:18

Caisse d’allocations familiales (illustration). (TIFANY ANTKOWIAK / RADIO FRANCE)

Fraudes sociales : la Caisse nationale des allocations familiales renforce ses moyens et estime avoir évité trois millions d’euros de fraude.

La Cnaf a réalisé 32,4 millions de contrôles en 2022, grâce à des agents spécialement formés. 4.322 d’entre eux ont été suivis d’un dépôt de plainte.

La Caisse nationale des allocations familiales renforce ses moyens pour arriver à cibler plus facilement les fraudeurs, et estime avoir évité trois millions d’euros de fraude grâce à des enquêteurs spécialisés, a appris dimanche 04 juin 2023, Franceinfo auprès de la Cnaf. Elle a ainsi formé 30 inspecteurs spécialisés au sein du Service national de lutte contre la fraude à enjeux (SNLFE) pour détecter les montages sophistiqués, qui aboutissent à des préjudices importants.

Ces agents spécialisés, des professionnels de la Caf, des services des impôts, des gendarmes ont déclenché à eux seuls 14.000 contrôles, qui ont permis de détecter 69,4 millions d’euros d’indus, dont 58% frauduleux, le reste venant d’erreurs de bonne foi ou d’oubli des allocataires. Dans le détail, il y a eu 3.000 cas d’atteintes aux coordonnées bancaires identifiés, soit 3 millions d’euros de fraude évitée.

Erreur ou fraude, l’allocataire doit rembourser : Les fraudes sociales atteignent un montant de 351 millions d’euros en 2022 contre 309 millions d’euros en 2022, soit une hausse de 13,5% en un an. 48.692 fraudes ont été repérées l’année dernière (+11,6% sur un an) grâce aux 32,4 millions de contrôles réalisés en 2022, ajoute la Cnaf. À la suite de ces contrôles, 4.322 d’entre eux ont été suivis d’un dépôt de plainte. Mais dans tous les cas, la Cnaf explique que l’allocataire doit rembourser les sommes trop perçues.

La Cnaf explique à Franceinfo que ce n’est pas tellement le nombre de fraudeurs qui a explosé, mais le fait que les contrôles ciblent de plus en plus les fraudeurs. En 2022, 134.653 contrôles effectués par 700 agents ont été effectués au domicile des allocataires, soit 10.000 de plus qu’en 2021. « La fraude, contrairement à l’erreur de bonne foi ou l’oubli est caractérisée par l’intentionnalité », rappelle la Cnaf à Franceinfo. En 2022, 1,36 milliard de droits erronés ont été recensés, dont 985 millions d’indus, c’est-à-dire des sommes versées par les Caf qu’elles récupèrent. Les 351 millions euros de fraude sont compris dans cette somme.

Dans le détail, le préjudice moyen atteint 7.217 euros, en augmentation de 55 euros. En 2022, c’est le RSA qui concentre la majorité des indus, avec 60% des fraudes. Suivi par la prime d’activité qui regroupe 13% des indus, les aides au logement, 12% et l’allocation adulte handicapée, 3%. En 2022, 13,5 millions de personnes ont bénéficié d’allocations de la Caf, 99 milliards d’euros ont été versés l’année dernière à leur bénéfice.

Lire la source : https://www.francetvinfo.fr/economie/fraude/allocations-familiales-les-fraudes-sociales-se-montent-a-351-millions-d-euros-pour-2022-soit-une-hausse-de-13-5-en-un-an_5867276.html

France : Une dette d’ouf !

Par latribune.fr – Philippe Mabille – Publié le samedi 03 juin 2023 à 08:00

(Crédits : POOL)

Soulagement à l’Elysée… : Merci à S&P Global, Emmanuel Macron ne subira pas l’humiliante dégradation du crédit de la France. L’agence de notation américaine salue sa réforme des retraites, toujours très contestée, mais tout reste à faire pour tenir des promesses budgétaires qui n’engagent que ceux qui les écoutent…

Le couperet n’est pas passé loin mais finalement, les « arguments » opposés par le ministre des finances, Bruno Le Maire, mais aussi sans doute ceux d’Emmanuel Macron qui a déclaré que Fitch avait tout faux dans son analyse en dégradant la note de la France parce qu’elle est dans une « impasse politique et sociale » ont convaincu S&P Global de ne pas en faire autant. L’agence de notation américaine, l’une des plus influentes avec Moody’s pour définir la cote de crédit d’une dette, privée ou publique, a déjoué les attentes des observateurs et des traders qui se seraient risqués à « shorter » la France. C’est évidemment une bonne nouvelle saluée par Bruno Le Maire qui a dès vendredi soir, avant même la sortie du communiqué officiel de Standard & Poor’s, parlé dans un entretien au JDD d’un « signal positif ». Selon le patron de Bercy, « notre stratégie en matière de finances publiques est claire, ambitieuse et crédible ».

Les objectifs de ramener la dette de 112% à 108% du PIB et les déficits publics sous les 3% du PIB sont réaffirmés par le ministre qui donne aussi sa recette pour y parvenir. Pas question d’augmenter les impôts. Emmanuel Macron a qualifié le projet d’ « ISF vert » proposé par son ancien conseiller économique d’« idée à la con » (cité dans L’Express). Non, la stratégie budgétaire française repose sur trois piliers, assure Bruno Le Maire : poursuivre les réformes pour atteindre le plein emploi, faire des économies dans la dépense publique, et en finir, vraiment, avec le quoi qu’il en coûte et de la politique du carnet de chèque à tout va. Une stratégie qu’il compte défendre avec « la fermeté la plus totale », assure-t-il.

Il est évidemment permis de mettre en doute cette fermeté au vu des nombreux guichets ouverts depuis le début de la guerre en Ukraine pour résister au choc énergétique. Mais on peut aussi penser qu’en effet c’est vraiment la fin du quoi qu’il en coûte tel que nous l’avons connu depuis le début de la crise sanitaire. Même en ne dégradant pas notre notation, S&P Global a adressé un coup de semonce qui a remis les pendules à l’heure sur l’état réel des finances publiques françaises, qui n’est pas fameux.

Reste à savoir maintenant ce qu’Emmanuel Macron va faire de cette rémission. La perspective de la dette française reste fragile relève S&P, qui reconnaît l’impact positif à moyen terme de la réforme des retraites mais prévient des risques relatifs à l’exécution des objectifs budgétaires gouvernementaux : ils incluent l’absence de majorité absolue au Parlement français depuis la mi-2022, qui pourrait compliquer la mise en œuvre des politiques, ainsi que des incertitudes au sein des économies mondiales et européennes, et des conditions de financement plus tendues. À l’avenir, l’agence souligne que « la fragmentation politique ajoute de l’incertitude sur la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques favorables à la croissance économique et au rééquilibrage budgétaire ».

Une éventuelle dégradation reste une épée de Damoclès qui pèse sur la dette française et même si le soulagement l’emporte, le risque d’une perte de contrôle des finances publiques reste élevé, surtout en cas de récession. Pour l’instant, la France y échappe, à la différence de l’Allemagne. Mais pour combien de temps. La stratégie consistant à faire reposer la crédibilité budgétaire plus sur le plein emploi que sur des économies sonnantes et trébuchantes est sans doute plus confortable politiquement, mais elle est aussi plus incertaine. Avec la hausse des taux d’intérêt, point n’est besoin de dégrader la note de la France et de voir flamber notre « spread » avec l’Allemagne pour constater que l’explosion des charges de la dette va vite rendre incontournable un tournant de la rigueur. La décision de S&P donne à Macron un peu de répit, mais tic-tac, tic-tac, l’horloge qui sonne le retour au sérieux budgétaire a avancé de plusieurs heures. La grande peur qui a saisi le gouvernement devant le possible verdict du grand méchant notateur suffit à le démontrer.

D’autant que taxe verte, dette supplémentaire ou plein emploi, on se demande bien où Bercy va trouver les milliards de la transition écologique.

Lire la source : https://www.latribune.fr/opinions/editos/une-dette-de-ouf-soulagement-a-l-elysee-964606.html