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Alors que le taux du Livret A est au plus haut depuis 15 ans : Il est regrettable de laisser son argent non-rémunéré sur le compte courant. On vous explique pourquoi il est conseillé de transférer la majeure partie de vos fonds vers des livrets réglementés, liquides et sans risque en capital.
Ce n’était plus arrivé depuis 2008 : Année de la crise financière des subprimes. Le taux du Livret A est passé à 3% net au 1er février dernier. En l’espace d’une année, la rentabilité du placement d’épargne favori des Français a été multiplié par six, passant de 0,5% net au taux actuel. Selon les dernières rumeurs, il se pourrait même que ce taux d’intérêt passe à 4% net dès le mois d’août prochain.
Mais avant de faire des pronostics : Il est important de s’occuper de ses finances pour ne pas les laisser trainer. Historiquement, le compte courant n’a jamais été rémunéré en France. Ce n’est pas le cas dans de nombreux autres pays où les banques s’engagent à verser ses intérêts sur le capital placé sur ce compte. A noter aussi que la France est l’un des rares pays à appliquer la règle des quinzaines sur ce placement, au détriment des épargnants.
Pourquoi siphonner son compte courant ? : Vous l’aurez compris : laisser tout son argent dormir sur le compte courant est une erreur. Ce dernier vous dessert : avec l’inflation autour des 6%, la valeur réelle de vos avoirs baisse. C’est d’autant plus énervant que la banque place votre argent et bénéficie d’un rendement sur ces derniers : elle ne va simplement pas vous le reverser.
Plutôt que d’attendre et voir votre capital baisser au fil des mois : Il vaut mieux le placer sur des livrets dont l’argent reste disponible à tout instant, et qui garantissent le capital. Vous avez plusieurs options : le Livret A est le plus connu et rémunère à un taux de 3% net par an, le LDDS est en seconde position tandis que le LEP paie 6,1% net par an à tous les revenus modestes.
Ces livrets sont garantis par l’État français : vous ne perdrez jamais cet argent, il n’est pas soumis à la volatilité des marchés financiers traditionnels. Par ailleurs, cet argent reste disponible à tout instant : vous pouvez le migrer de votre Livret A vers le compte courant en un clic. Dans le sens inverse, il est aussi possible de placer son capital sur le Livret A, depuis son compte courant en un clic. Les mouvements entre ces deux comptes sont totalement gratuits et instantanés.
Dès lors, cela ne sert à rien de laisser tout son argent sur le compte courant : En général, il est conseillé de garder l’équivalent d’un mois de salaire sur ce dernier – pour avoir une bonne gestion de ses finances. Cela permet de faire face à toutes les dépenses imprévues sur le court terme. Si cela ne suffit pas, il suffira alors de transférer votre argent du Livret A vers le compte courant, quel que soit le jour de la semaine.
15 milliards d’euros de perdus : Selon les derniers chiffres communiqués par la Banque de France, ce sont près de 500 milliards d’euros qui dorment sur les comptes courants des Français. Ce placement est totalement contre-productif avec l’inflation puisque les comptes courants ne sont pas rémunérés. Si le fameux Livret A ne permet pas d’avoir un rendement réel positif (i.e. supérieur à l’inflation), cela permet quand même de limiter les dégâts.
Si tout l’argent disponible sur les comptes courants des Français était placé sur le Livret A (ou le LDDS), le montant d’intérêts que pourraient toucher les Français s’élèverait à environ 15 milliards d’euros. En moyenne, la Banque de France estime que chaque foyer pourrait ainsi gagner jusqu’à 500 euros par an en migrant son argent depuis le compte courant vers le Livret A.
Pourquoi faut-il réduire au maximum les fonds de votre compte courant avant la fin du mois de mai ? : Parce que le Livret A répond à la règle des quinzaines. Le mois est découpé en deux quinzaines (1 au 15 et 16 au 30/31). Il faut que votre argent soit obligatoirement placé sur l’ensemble d’une quinzaine pour qu’il soit rémunéré. Si vous arrivez au milieu de la quinzaine, il ne le sera pas. Pour être sûr de toucher la rémunération du Livret A sur le mois de juin, il faudra donc le placer avant la fin du mois de mai.
Plan de relance autoroutier : un faux du gouvernement pour protéger Macron, Kohler et Borne ? Une plainte déposée.
Par Marianne – Vanessa Ratignier et Emmanuel Lévy – Publié le samedi 20 mai 2023 à 06:00
Le gouvernement a-t-il commis un faux pour protéger Emmanuel Macron, Alexis Kohler et Élisabeth Borne ? – ELIOT BLONDET-POOL/SIPA –
Chercherait-on au sommet de l’État à maintenir l’opacité sur le dossier des autoroutes : Au point de commettre un faux pour protéger Emmanuel Macron, cosignataire du plan de relance du secteur signé en 2015 ? La question est désormais entre les mains de la justice, une plainte ayant été déposée.
Le gouvernement a-t-il commis un faux pour protéger Emmanuel Macron, Alexis Kohler et Élisabeth Borne ? C’est tout l’enjeu d’une plainte déposée auprès du Parquet national financier (PNF) et du tribunal judiciaire de Paris le 26 avril 2023, dont Marianne a pris connaissance.
Dans l’œil du cyclone : le Secrétariat général du gouvernement (SGG), soupçonné d’avoir réalisé un faux dans le dossier des autoroutes. Le Secrétariat général du gouvernement est une institution aussi secrète que centrale qui occupe une place cruciale dans la géographie du pouvoir, décrypte pour Marianne le professeur de droit public Paul Cassia.
Il fait le lien entre Matignon et tous les autres ministères, et joue un rôle structurant dans l’équilibre institutionnel de la Ve République : Peu connu du grand public, le SGG organise le travail gouvernemental, assure le secrétariat du Conseil des ministres et convoque les réunions interministérielles. Il œuvre comme le « greffier de la République » et joue notamment le rôle de conseil juridique.
Autrement dit, il garantit que tout est dans les clous : En principe.
Par Libération – Karyn Nishimura, envoyée spéciale à Hirsoshima – Publié le samedi 20 mai 2023 à 15h13
JAPAN-G7-SUMMIT
Samedi 20 mai 2023 au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsukushima. De gauche à droite : Charles Michel, Giorgia Meloni, Justin Trudeau, Emmanuel Macron, Fumio Kishida, Joe Biden, Olaf Scholz, Rishi Sunak et Ursula von der Leyen – (Stefan Rousseau/AFP) –
G7 – les impairs de Macron qui font tache au Japon : Présent à Hiroshima pour le sommet du G7, le président français a visiblement été mal conseillé sur les us et coutumes de l’archipel. Et le voici multipliant les gaffes sans même s’en rendre compte.
C’est en se trompant qu’on apprend : Telle est la devise par laquelle se rassure, après chaque impair commis, tout étranger qui vit au Japon. Le président français Emmanuel Macron, de passage à Hiroshima pour le sommet des pays du G7, le saura pour la prochaine fois. Il y a en terre nippone des gestes et attitudes qui chagrinent, même si les Japonais, tout en le remarquant, ne lui en tiendront nullement rigueur.
Le chef de l’État français adore la panoplie costume noir, chemise blanche et cravate noire (élégante au demeurant) et la porte souvent. Las, au Japon c’est une tenue que l’on revêt pour des funérailles et pas en d’autres occasions. «En France il est possible de s’habiller ainsi hors obsèques ?» s’étonne une journaliste d’un grand quotidien japonais. «Est-ce qu’il a voulu montrer ainsi la compassion pour les victimes de la bombe atomique ?» s’interroge-t-elle à haute voix. Pas impossible. Mais il faut rappeler que le Président avait commis la même erreur en juin 2019 lors d’un événement économique «Tech for good» à Tokyo. Dommage que personne de son entourage ne le lui ait rappelé pour éviter la récidive.
Éclats de rire : Par ses attitudes, notre Président tend aussi malgré lui à se distinguer : main gauche ostensiblement rentrée dans la poche sur plusieurs photos de groupe, il est aussi le seul qui n’a pas entendu les photographes demander un signe de la main droite pour les vidéos prises samedi au sanctuaire Miyajima, sur l’île Itsuku-shima. Sur une autre image, il pose la main dans le dos du Premier ministre japonais lorsque tous les dirigeants sont debout, droits face aux gerbes de fleurs déposées quelques instants plus tôt devant le cénotaphe des victimes de la bombe atomique. Cela part d’un bon sentiment, bien sûr, mais le côté tactile répétitif du Président peut aussi gêner un tantinet les Japonais qui sont plutôt rétifs au contact physique, encore plus depuis le Covid. Heureusement, l’interprète de la visite du sanctuaire a juste été un peu surprise quand il lui a serré la main (ce qu’ont évité les autres chefs d’Etat) et, face au même geste, les enfants qui ont accueilli le Président et ses homologues sur l’île Itsuku-shima ont carrément ri aux éclats.
Lors de l’ouverture de la première session de discussions, les Sept et les deux représentants de l’Union européenne sont assis autour d’une table ronde, où photographes et vidéastes sont acceptés pour filmer et immortaliser les premières minutes. Un sac noir est fâcheusement posé par terre contre la chaise du président Macron. Manifestement son sac. Personne n’ose l’enlever. Au Japon, on pose rarement ses affaires au sol. Les organisateurs n’avaient pas prévu qu’un président aurait un tel bagage, sinon ils auraient préparé, comme partout au Japon (dans les cafés, les restaurants, les cabinets médicaux), une bannette spéciale pour y recueillir les effets personnels de l’invité. Le protocole veut aussi que le président Macron soit toujours immédiatement à la droite du Premier ministre japonais, donc souvent dans le champ des caméras nippones. Et parfois, une grimace involontaire, une pose étrange, un regard insistant du président français sur son voisin sont un rien perturbants.
Savoir «lire l’air» : Pour clore cette série de gaffes, dans le livre d’honneur signé par les dirigeants du G7 au musée d’Hiroshima pour la paix, le président Macron a écrit «avec émotion et compassion, il nous appartient de contribuer au devoir de mémoire des victimes d’Hiroshima et d’agir en faveur de la paix, seul combat qui mérite d’être mené». Or, contrairement aux Premiers ministres canadien et britannique, il n’a mentionné que les victimes d’Hiroshima, sans citer celles de Nagasaki, trois jours plus tard. Dans l’archipel, c’est mal vu. Les deux forment un ensemble de victimes qu’il ne faut pas séparer.
Au Japon, pour s’intégrer, il faut savoir «lire l’air» et juger que faire et dire, une aptitude qui se développe au fil du temps, et en suivant les conseils.
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Par la tribune – Entrprise & finances – publié le 20 mai 2023 à 13:21
Vendredi, l’Eurostoxx 600 a touché son plus haut niveau depuis quinze mois. Paris a gagné 0,61%, Milan 1,05%, Londres 0,19% et Francfort a terminé en hausse de 0,69% à 16.275,38, battant de peu son précédent record en clôture de janvier 2022 après avoir établi en séance un nouveau plus haut absolu (16.331,94 points) – (Crédits : Lucas Jackson) –
Dax, CAC 40… – belle semaine pour les Bourses européennes : À Tokyo, le Nikkei bat son record de 1990. Vendredi, les Bourses européennes ont terminé en forte hausse. À Francfort, le Dax a même battu son record en séance. Comme l’indice Nikkei à Tokyo qui a dépassé son record datant de 1990. Reste à voir comment réagiront les marchés lundi après le coup chaud entre la Maison-Blanche et les Républicains sur le sujet du relèvement du plafond de la dette. Intervenu après la clôture des Bourses européennes, il fait coupé l’élan de la Bourse de New York, qui a terminé dans le rouge. Ce samedi, Joe Biden s’est dit optimiste sur la capacité de conclure un accord dans les prochains jours.
Malgré le risque de voir les États-Unis en défaut de paiement (et les conséquences catastrophiques pour l’économie américaine et mondiale) qu’entraînerait un échec d’ici au 1er juin des négociations sur la dette américaine entre les républicains et la Maison Blanche, les principales places financières mondiales ont le vent dans le dos, portées notamment par l’espoir d’une fin de ce feuilleton avant la date-butoir. Ce qui n’est pas gagné après la décision vendredi des républicains de faire une « pause » en raison de nombreuses divergences avant de revenir dans la soirée à la table des négociations. Ce moment de tension qui contrastait avec l’espoir exprimé la veille par Joe Biden de boucler un accord de principe prochainement a coupé l’élan de la Bourse de New York, qui a finalement terminé dans le rouge vendredi. Résultat : les indices qui avaient commencé dans le vert ont perdu 0,33% pour le Dow Jones à 33.426,63 points, 0,24% pour le Nasdaq (12.657,90 points) et 0,15% pour le S&P 500 (4.191,98 points).
Ce samedi au Japon où il s’est rendu pour participer au G7, le chef de l’Etat américain a tenté de dédramatiser et réaffirmé son optimisme quant à une résolution prochaine des négociations. « Je pense toujours que nous serons capables d’éviter un défaut » de paiement, a-t-il assuré.
Reste à voir, après cette douche froide, comment réagiront les marchés lundi. Aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde. Car vendredi, avant l’annonce de ces tensions sur la dette américaine, les indices boursiers européens ont clôturé en forte hausse. Une euphorie portée en partie par l’espoir d’un dénouement sur le plafond de la dette américaine. Mais pas seulement. La perspective d’une modération des hausses de taux des banques centrales lié non seulement à des risques de récession qui s’atténuent mais aussi à une inflation qui ralentit des deux côtés de l’Atlantique donne en effet du vent dans le dos aux indices européens.
Record pour le Dax : Vendredi, l’Eurostoxx 600 a touché son plus haut niveau depuis quinze mois. Paris a gagné 0,61%, Milan 1,05%, Londres 0,19% et Francfort a terminé en hausse de 0,69% à 16.275,38, battant de peu son précédent record en clôture de janvier 2022 après avoir établi en séance un nouveau plus haut absolu (16.331,94 points). Le précédent record du Dax datait de novembre 2021 à 16.290,19 points, avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la crise énergétique qui avait suivi. En octobre dernier, avant un hiver qui s’annonçait difficile sur le plan énergétique, il se situait encore à 12.000 points.
« Les craintes d’inflation et de récession sont, pour un moment du moins, hors de vue et de l’esprit des acteurs du marché », a expliqué Timo Emden, analyste indépendant.
L’économie allemande a mieux résisté que prévu cet hiver à la crise énergétique et aux tensions géopolitiques, qui avaient fait craindre une récession en début d’année, après un recul de 0,5% au dernier trimestre 2022. Le PIB de la première économie européenne a finalement stagné entre janvier et mars. Et après des sommets atteints en août, les prix du gaz, particulièrement importants pour l’industrie allemande, ont même retrouvé leur niveau d’avant crise sur les marchés de court terme. L’inflation, qui reste très élevée dans le pays, a par ailleurs entamé une lente décrue, atteignant 7,2% en avril, contre 8,8% à son pic d’octobre. Ce recul, qui s’observe également aux Etats-Unis et dans la plupart de la zone euro, permet aux marchés d’espérer un ralentissement prochain de la hausse des taux d’intérêt menée depuis plusieurs mois par les banques centrales face à la hausse des prix. L’espoir d’un accord au Congrès entre le gouvernement américain et l’opposition républicaine sur la dette pousse également les espoirs du marché allemand.
Le CAC 40 proche des 7.500 points : De son côté, la Bourse de Paris a continué d’accélérer vendredi, terminant en hausse de 0,61%. Le CAC 40 est proche des 7.500 points (qu’il a d’ailleurs dépassé une demi-heure avant la clôture), les investisseurs reprenant le goût aux actifs risqués comme les actions. Il a gagné 45,07 points à 7.491,96 points, son plus haut niveau en clôture depuis le 25 avril. Sur la semaine, il a pris1,04%, une avancée réalisée lors des deux dernières séances. Pour les investisseurs, le record du CAC 40, à 7.581,26 points en séance, est atteignable.
Les investisseurs ont salué « les bonnes nouvelles sur les négociations sur le report du plafond de la dette américaine », a expliqué vendredi Thierry Claudé, gérant de Kiplink Finance, avant donc les tensions entre la Maison-Blanche et les Républicains. Selon lui, le marché parisien se montre « très résilient ». « Toutes les tentatives de baisse des derniers jours ont échoué » alors que « le moindre déclencheur positif le fait monter ». Même « l’épée de Damoclès » que constitue le risque d’une nouvelle hausse des taux directeurs de la Banque centrale américaine n’entame pas leur moral, relate le gérant. En revanche, les discours des banquiers centraux dans ce sens ont fait grimper les taux sur les emprunts des Etats européens toute la semaine. Le taux français à 10 ans a atteint 3,00%, contre 2,85% en fin de semaine dernière.
Les marchés étaient également à la fête au Japon où l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a atteint vendredi un nouveau plus haut niveau en clôture depuis l’été 1990, signant au passage une septième séance de hausse consécutive. L’indice vedette de la place tokyoïte a gagné 0,77% à 30.808,35 points et réalisé un bond vigoureux de 4,8% sur l’ensemble de la semaine écoulée. Le Nikkei a ainsi dépassé ainsi son précédent plus haut en clôture depuis la fin de l’immense bulle spéculative japonaise en 1990 qu’il avait atteint en septembre 2021.