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« Fonds Marianne » : une information judiciaire ouverte par le PNF.
Par France Inter – Ariane Griessel – Publié le jeudi 4 mai 2023 à 17:34
La ministre Marlène Schiappa, en novembre 2022, à l’Assemblée nationale à Paris – © AFP – Xose Bouzas
INFO INTER – Dans l’affaire du « fonds Marianne », lancé par Marlène Schiappa en 2021, le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « détournement de fonds publics par négligence », « abus de confiance », « prise illégale d’intérêts ».
Dans l’affaire du « fonds Marianne », le parquet national financier a ouvert une information judiciaire pour « détournement de fonds publics par négligence », « abus de confiance », et « prise illégale d’intérêts », a appris France Inter ce jeudi d’une source proche du dossier, information confirmée par le PNF. Après les révélations de plusieurs médias, un juge d’instruction va donc se pencher sur la gestion de ces subventions, censées permettre la promotion des valeurs de la République.
Le « fonds Marianne » a été créé en 2021 par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, après l’assassinat de Samuel Paty. Doté d’un montant de 2,5 millions d’euros, il est alors censé bénéficier à des associations et des personnes œuvrant pour la promotion des valeurs de la République et contre les discours séparatistes.
Marlène Schiappa a déposé plainte pour diffamation : Mais une enquête conjointe de Marianne et de France 2 diffusée fin mars a révélé une gestion opaque de cet argent. La principale structure bénéficiaire des fonds (une association appelée USEPPM), aurait récolté 355.000 euros.
Cet argent n’aurait servi qu’à alimenter un site internet et des publications très peu suivies sur les réseaux sociaux. Mediapart a révélé que plusieurs personnalités de gauche, dont la maire de Paris Anne Hidalgo, avaient été dénigrées dans certains contenus. Marlène Schiappa a annoncé le mois dernier qu’elle allait déposer plainte pour « diffamation ».
Une commission au Sénat : Le Parlement doit aussi se pencher sur ce fonds. La commission des Finances du Sénat a voté mercredi à l’unanimité en faveur d’une mission d’information, qui devrait se voir allouer la semaine prochaine les moyens d’une commission d’enquête. Les auditions devraient alors commencer d’ici à la fin du mois de mai.
Lire la Source : https://www.radiofrance.fr/franceinter/fonds-marianne-une-information-judiciaire-ouverte-par-la-pnf-1393193
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Bouygues Telecom augmente de 3€ le prix de ses forfaits mobiles, mais il est possible de refuser…
Par Phonandroid, Simon AUNAI – Publié le jeudi 04 mai 2023.
Bouygues Telecom n’en finit plus de revoir à la hausse le tarif de ses forfaits mobiles.
La nouvelle augmentation est plus conséquente : il faut compter 3 € de plus par mois pour se l’offrir. Fort heureusement, il est possible d’éviter cette sentence, en indiquant simplement à l’opérateur que l’on ne souhaite pas bénéficier de la nouvelle enveloppe de données mobiles offertes.
Si votre forfait mobile se trouve chez Bouygues Telecom, vous avez peut-être reçu une mauvaise nouvelle dans votre boîte mail ce matin. En effet, l’opérateur vient d’annoncer une nouvelle hausse de prix sur ses offres mobiles. Pire encore, celle-ci va peser lourdement sur le portefeuille, puisqu’elle fait grimper la facture de 3 €/mois. Autant dire que la nouvelle risque de ne pas être bien accueillie par les utilisateurs, désormais habitués aux hausses de prix chez l’opérateur.
Ces dernières années, Bouygues Telecom a en effet augmenté à plusieurs reprises ses tarifs, parfois même sans laisser le choix aux concernés. Souvent, ce dernier évoque l’augmentation de l’enveloppe de données mobiles pour justifier ces nouveaux prix. C’est précisément le cas ici : l’utilisateur pourra bénéficier de 30 Go de data supplémentaires en acceptant de payer ces 3 € supplémentaires. Car d’autres fois, fort heureusement, il est tout à fait possible de s’opposer à cette mesure.
COMMENT REFUSER LA NOUVELLE AUGMENTATION DU PRIX DES FORFAITS MOBILES BOUYGUES TELECOM.
Cela pourrait presque passer inaperçu : un peu plus loin dans le mail, Bouygues Telecom indique que c’est « à vous de décider ». Le message intègre ensuite un lien vers la page qui vous permettra de refuser cette augmentation. De fait, vous ne profiterez pas non plus des 30 Go de données mobiles en plus. Toutefois, à ce prix, gageons que ce ne sera pas très important.
Attention néanmoins : si vous ne faites rien, l’augmentation prendra effet automatiquement à partir du 16 juin 2023. C’est désormais une méthode bien connue des utilisateurs. La plupart du temps, il est bel et bien possible d’éviter ces hausses de tarif… à condition de bien lire entièrement les courriers que l’on vous envoie.
Lire la source : https://www.phonandroid.com/bouygues-telecom-augmente-de-3e-le-prix-de-ses-forfaits-mobiles-mais-il-est-possible-de-refuser.html
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SONDAGES : Emmanuel Macron est-il devenu plus impopulaire que ses prédécesseurs ?
Par le JDD – Michaël Bloch – Publié le mardi 02 mai 2023 à 15:52, Mis à jour le 02/05/2023 à 17:51
Dans le dernier baromètre IFOP pour le JDD, la cote de popularité d’Emmanuel Macron atteint 26 %, un quasi-plus bas depuis la crise des Gilets jaunes. Il fait moins bien que François Mitterrand et Jacques Chirac, un an après leur réélection.
Seul président de la Ve République à avoir été réélu hors période de cohabitation, Emmanuel Macron affronte désormais les affres de l’impopularité dès les premiers mois de son second mandat.
Depuis sa réélection, Emmanuel Macron a chuté de 15 points dans le baromètre IFOP-JDD et (+) de 10 points soit un total de 25 points en quelques mois avec le début du débat sur les retraites.
Après sa réélection dans des conditions extrêmement particulières face à Jean-Marie Le Pen, Jacques Chirac atteignait, lui, des niveaux stratosphériques. En avril 2003, l’ancien chef du RPR ralliait 65 % de satisfaits (+ 18 points en un an), selon notre baromètre. François Mitterrand, qui n’avait obtenu qu’une majorité relative aux élections législatives de juin 1988, n’avait lui bénéficié d’aucun état de grâce, perdant 8 points en un an (de 54 % à 46 %).
Lire la source : https://www.lejdd.fr/politique/sondages-emmanuel-macron-est-il-devenu-plus-impopulaire-que-ses-predecesseurs-135366
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Guerre en Ukraine : l’ex-président russe Dmitri Medvedev appelle à « éliminer » Volodymyr Zelensky après l’attaque présumée au drone sur le Kremlin.
Par Francetvinfo – Marie-Violette Bernard – Marie-Adélaïde Scigacz – Thibaud Le Meneec – France Télévisions – Publié le mercredi 03 mai 2023 à 06:27 – Mis à jour le jeudi 04 mai 2023 00:04
« Nous n’avons pas attaqué Poutine » : A assuré le président ukrainien, démentant toute implication de l’Ukraine dans la présence des deux engins abattus au-dessus du palais présidentiel russe.
Ce qu’il faut savoir : Qui a lancé deux drones contre le Kremlin dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 mai ? La Russie accuse l’Ukraine d’avoir tenté de tuer Vladimir Poutine, qui ne se trouvait pas dans le palais présidentiel à Moscou quand les deux engins ont été abattus. L’ex-président Dmitri Medvedev, coutumier des déclarations virulentes, appelle à des représailles : « Après l’attentat terroriste d’aujourd’hui, il ne reste pas d’alternative, à part l’élimination physique de Zelensky et de sa clique », écrit-il sur Telegram. Ce direct est désormais terminé.
L’Ukraine rejette toute responsabilité : « Nous n’avons pas attaqué Poutine », a assuré le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Helsinki (Finlande). « Nous n’avons pas suffisamment d’armes pour ça », a-t-il notamment justifié. Mercredi soir, la Russie a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « terrorisme ».
Frappes meurtrières dans la région de Kherson : Des frappes russes « massives » dans cette région du sud de l’Ukraine ont fait au moins 21 morts et 48 blessés, selon un nouveau bilan communiqué par Volodymyr Zelensky mercredi soir. Les autorités avaient décrété un couvre-feu à partir de vendredi soir dans cette ville du sud du pays.
Volodymyr Zelensky fait un nouveau pas vers l’Otan : Le président ukrainien s’est rendu, mercredi, en visite surprise en Finlande pour participer à une réunion des Premiers ministres nordiques, a fait savoir la présidence finlandaise. En marge du sommet, Volodymyr Zelensky rencontre son homologue finlandais, Sauli Niinistö, dont le pays a récemment adhéré à l’Otan, afin d’évoquer « la lutte pour la défense de l’Ukraine ».
Un réseau ukrainien « terroriste » arrêté en Crimée annexée :Les services de sécurité russes (FSB) ont déclaré, mercredi, qu’ils avaient démantelé un réseau ukrainien « terroriste » en Crimée annexée, sur fond de multiplication d’attaques et d’actes de « sabotage », quelques jours avant les importantes célébrations militaires du 9 mai en Russie.
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Tout est en ordre, et tous ensemble nous allons offrir aux autres à tous les autres nos propositions, articles, poésies, graphismes et dessins, chroniques, reportages, informations, éclairages, sujets, calculs, autres. Tout cela est notre partage de collègues, car tous nous appartenons à la génération WordPress, des soeurs, frères de tous âges, toutes conditions. Bonnes journées à toutes et tous du Monde entier.
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Tout est nominal, le travail peut débuter l’esprit tranquille !
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Par Clubic – Alexandre Botero – publié le mercredi 03 mai 2023 à 13:45
© Modz.baby / Shutterstock
Le Sénat a adopté, mardi 2 mai, la proposition de loi visant à assurer la qualité et la pérennité des réseaux, qui doit imposer de nouvelles obligations aux opérateurs et renforce, au passage, les pouvoirs du régulateur, l’ARCEP.
Depuis plusieurs mois, à l’initiative du sénateur de l’Ain Patrick Chaize, les sages du palais du Luxembourg discutent des problèmes constatés dans le déploiement de la fibre optique, qui dessert en réalité l’utilisateur final que les sénateurs veulent protéger des interruptions prolongées. Mardi, ces derniers ont adopté en première lecture la proposition de loi sur la pérennité des raccordements aux réseaux très haut débit. Un texte qui ne plaît pas vraiment aux opérateurs télécoms, sur lesquels vont peser de nouvelles obligations.
Les sénateurs veulent mettre fin aux problèmes de raccordement : La proposition de loi, qui intervient pour endiguer les problèmes de raccordement à la fibre, vise à apporter, du point de vue du Sénat, « des solutions concrètes pour garantir les droits des usagers et la qualité des réseaux très haut débit en fibre optique ». Les sénateurs ont régulièrement évoqué, ces dernières semaines, la multiplication des débranchements, câbles emmêlés et autres dégradations dont les victimes ne sont autres que les consommateurs.
Si plus de 80 % des Français sont aujourd’hui raccordables à la fibre optique, une statistique plutôt flatteuse, les problèmes demeurent trop nombreux, et se pose la question de la gestion du fameux STOC, le raccordement final des derniers mètres de fibre effectué aujourd’hui par les opérateurs commerciaux, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.
Le texte permettra de clarifier la chaîne des responsabilités, en redonnant du pouvoir aux opérateurs d’infrastructure, et en encadrant strictement les conditions de réalisation des raccordements, ainsi que le contrôle de ces interventions.
En cas de longue coupure, la résiliation va devenir facile : Si les opérateurs commerciaux sont à ranger dans la catégorie des « perdants » de cette loi, celle-ci fait deux gagnants : les consommateurs d’un côté, et l’ARCEP de l’autre.
Les usagers voient en effet leurs droits renforcés en cas d’interruption prolongée du service d’accès à Internet. Le texte vient créer un droit à la suspension du paiement de l’abonnement, à l’indemnisation et à la résiliation sans frais. En effet, l’abonné pourra notamment résilier son abonnement, sans aucuns frais, au-delà de 20 jours consécutifs d’interruption d’Internet.
Enfin, nous parlions de l’ARCEP, le régulateur des télécoms. L’autorité peut se satisfaire de cette loi, qui renforce ses pouvoirs de contrôle, de sanction et d’astreinte en matière de qualité des raccordements des utilisateurs de la fibre optique.
Alors, quelle suite ? Désormais, le texte est dans les mains de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui devra à son tour la compléter, puis l’adopter. En théorie, les députés ne devraient pas faire barrage à cette proposition de loi.
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